1886. Arizona. Un chef apache, Toriano, s’enfuit de la Réserve et sème la terreur chez les colons. Les tactiques des Apaches rendent impossible de les combattre sans l’aide d’éclaireurs. Walter Grein, dont la ténacité est légendaire, est le meilleur d’entre eux. Accompagné de sa troupe d’anciens soldats et d’Indiens, il devra capturer Toriano avant qu’il ne mette le pays à feu et à sang. Mais les Apaches sont des guerriers hors pair aux ressources insoupçonnées.
Commence alors une poursuite haletante, traitée au scalpel, truffée de détails fascinants, historiquement justes, jamais politiquement corrects. Et Burnett n’a pas son pareil pour saisir la beauté des canyons, l’angoisse qui sourd de ces paysages rocailleux, la mélancolie des villages en pisé.
Transposé à l’écran («Le Sorcier du Rio Grande») et source d’inspiration du chef-d’oeuvre de Robert Aldrich («Fureur apache»), ce dernier combat contre les Apaches s’appuie sur des faits historiques. Mais surtout, ici tout est vrai, tout est humain, chaque personnage bouleversant dans son courage, ses faiblesses et ses contradictions. Un “western” qui honore le genre, au style impeccable.
novembre, 2013
14.50 x 24.00 cm
224 pages
ISBN : 978-2-330-02504-5
Prix indicatif : 20.00€
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Ce roman est un pur chef d'œuvre, grinçant, décalé, politiquement incorrect.
C'est un magnifique personnage de western, à la fois taciturne et éloquent, qui ne se trompe pas sur la valeur des hommes.
Avec un souffle et un lyrisme brillant, Burnett décrit une course-poursuite virevoltante au cœur des grands canyons dans des conditions extrêmement difficiles qui ne sont pas sans rappeler celles décrites par Cormac McCarthy dans son crépusculaire Méridien de sang.
Ce roman signé d’un as du polar vaut davantage par ses dialogues aussi crépitants qu’une rafale de mitraillette que par ses scènes d’action.
Assurément l’un des plus beaux et des plus impitoyables romans de l’Ouest. C’est comme lire en Technicolor !
Tout le monde a intégré que les grands films noirs sont tirés de grands livres. C’est vrai aussi pour les westerns, mais personne ne le savait.
W.R. Burnett décrit avec génie les paysages de l’Ouest. Il nous fait voyager sans peine jusque dans les canyons aux ombres inquiétantes, dans les déserts infinis et sur les chemins tortueux. Dur, dépaysant, plein de tension, de suspens et de l’esprit authentique de l’Ouest sauvage. Ce roman n’a rien perdu de sa puissance évocatrice et de sa force narrative depuis sa parution.
Si la trame est classique, le récit brille par sa sécheresse, comme par le sentiment de vérité crue et de beauté qui s’en dégage.