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Superman est arabe

Sous-titre
De Dieu, du mariage, des machos et autres désastreuses inventions



Faisant suite à «J’ai tué Schéhérazade» et écrit avec la même verve, ce livre de Joumana Haddad dénonce le système patriarcal qui sévit dans le monde arabe et qui s’enracine dans les trois religions monothéistes. En discriminant la femme au sein de la famille et dans la vie sociale, ces religions n’ont pas seulement favorisé le machisme mais l’ont aussi institutionnalisé et sacralisé. Machisme qui, sous les apparences de la force, de la confiance en soi, de l’aplomb, de la fierté individuelle ou clanique, traduit au contraire un profond sentiment d’insécurité et des peurs irrationnelles.

En ce temps de grands bouleversements politiques dans cette région du monde, l’auteure insiste, en mariant confidences, réflexions, traits d’humour et échappées poétiques, sur cette idée que les luttes engagées ces deux dernières années pour la liberté et la dignité n’aboutiront à rien sans l’affirmation progressive d’une “nouvelle masculinité” arabe, c’est-à-dire sans l’établissement d’un rapport radicalement différent entre l’homme et la femme – et entre chacun d’eux et son propre corps.

février, 2013
13.50 x 21.50 cm
240 pages

Anne-Laure TISSUT

ISBN : 978-2-330-01492-6
Prix indicatif : 20.00€



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Ce livre existe également en version numérique

Joumana Haddad dérange. Dans son nouveau livre (…), elle fait le procès du système patriarcal, exacerbé par les monothéismes ( …).

Rébecca Benhamou, L’Express Styles

Superman est arabe a la virulence du pamphlet, mais il ne manque ni d’humour ni de poésie.

Sean James Rose, Livres Hebdo

Un essai absolument brillant qui vient de sortir et qui fait beaucoup parler de lui en ce moment.

Augustin Trapenard, Le Grand Journal de Canal+

Superman est arabe dénonce le carcan d’une «virilité» qui écrase les hommes autant que les femmes. Un pamphlet personnel et littéraire qui parle «de Dieu, du mariage, des machos et autres désastreuses inventions

Julien Burri, L'Hebdo

Cette anatomie d'une contrefaçon emprunte les formes de la poésie ou de la prose,  les accents de la dérision ou de la gravité, la force de la diatribe  ou l'acidité de l'ironie : un patchwork de textes cousus à la kryptonite postféministe… un essai dont Joumana Haddad revendique l'égocentrisme et dont l'écriture souvent violente, parfois sensuelle, flirte avec le blasphème et le sadomasochisme

Laurent de Saint-Perier, Jeune Afrique

Un essai plein d'humour mais sans concession

Phillippe Vallet, France infos

Le titre de ce brulot contre le machisme arabe a fait mouche dans les médias français.

Arte journal

Un manifeste férocement féministe.

Emilie Barnett, Grazia

Joumana Haddad n'a pas peur des mots.

Politis

Un essai poétique… à faire lire aux hommes.

Christine Siméone, France inter intersoir

Après J'ai tué Shéhérazade… Joumana Haddad continue en amazone sa chevauchée impitoyable contre le patriarcat…Si Superman est arabe, Superwoman pourrait bien être libanaise.

David Fontaine, Le Canard enchaÎné

La flamboyante quadragénaire cultive son côté diablesse. Elle incarne encore plus qu'elle ne parle  et se paie le luxe de déplaire aux traditionalistes comme aux féministes.

Anna Lietti , Le Temps

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