En juin 1527, Alvar Núñez Cabeza de Vaca quittait l’Andalousie pour la Floride, avec l’expédition dont il était le trésorier.
Jeté par la tempête, quelques mois plus tard, sur la côte nord du golfe du Mexique, bientôt réduit en esclavage, devenu trafiquant, thaumaturge puis défenseur de ces Indiens que ses propres compatriotes opprimaient, il poursuivit son immense voyage jusqu’au sud- ouest des Etats-Unis. C’est dire qu’il traversa l’Amérique du Nord de part en part, sur sept mille kilomètres.
“L’odyssée de Cabeza de Vaca est, simplement, le plus grand exploit de toute l’histoire de l’exploration sur le continent américain”, souligne Yves Berger dans sa préface.
Et cette Relation de voyage, adressée par Cabeza de Vaca à son roi, est ici servie par une belle traduction de Bernard Lesfargues et Jean-Marie Auzias, qui se sont efforcés de retrouver le véritable langage du conquistador.
avril, 2008
11.00 x 17.60 cm
240 pages
ISBN : 978-2-7427-7408-1
Prix indicatif : 8.20€
Babel n° 124
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De tous les ports d’Espagne, les conquistadors s’élançaient sur la piste de l’or. Ils y perdirent, pour la plupart, leur vie ; pour les autres, leurs espérances. Un seul y changea son âme : Alvar Núñez Cabeza de Vaca.
Derrière le mirage du Nouveau Monde, il découvre peu à peu des hommes et des rites, c’est-à-dire une civilisation. La surprise est de taille. Le livre aussi.
Aventurier de la connaissance et d’une morale nouvelle, [Cabeza de Vaca] mériterait de figurer dans le panthéon des vies qui ne furent point inutiles et qui importent encore.
[…] C’est à l’aventurier, au conteur, à l’homme universel, à l’homme de bien que ce volume et son érudite préface rendent hommage, et à un savant qui, comme cela, inventait l’ethnographie.
Ce récit est un monument de l’histoire du voyage.