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Paysage après la bataille



L'auto-radio passe« Blackbird», Fanny roule vers son ultime refuge, un camping/caravaning sous la neige. Là, avec l'aide des derniers habitants du lieu, elle tentera de chasser ses oiseaux noirs et de soigner ses blessures.


«C’est avant tout du dessin. Et c’est cela qui est absolument fascinant dans ce livre : c’est la façon dont on construit graphiquement une histoire avec une narration qui n’est pas conventionnelle, mais en même temps magnifique à suivre et qui dévoile petit à petit des choses. Un vrai suspense psychologique et aussi un très, très grand livre de littérature, une forme de littérature muette.» Mathias Enard

octobre, 2016
17.00 x 23.00 cm
432 pages
Coédition Fremok


ISBN : 978-2-330-06998-8
Prix indicatif : 29.00€



Où trouver ce livre ?

C’est avant tout du dessin. Et c’est cela qui est absolument fascinant dans ce livre : c’est la façon dont on construit graphiquement une histoire avec une narration qui n’est pas conventionnelle, mais en même temps magnifique à suivre et qui dévoile petit à petit des choses. Un vrai suspense psychologique et aussi un très, très grand livre de littérature, une forme de littérature muette.

Mathias Enard, RFI

Quelle belle surprise pour les amateurs de littérature graphique que le Fauve d'Or, le plus convoité de tous les prix du 44e Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, soit allé à Paysage après la bataille, des Belges Éric Lambé et Philippe de Pierpont ! Le jury, présidé par l'Anglaise Posy Simmonds, ne s'y est pas trompé en saluant cette coédition Frérnok & Actes Sud, une œuvre exigeante et intimiste sur un thème sombre traité avec délicatesse et poésie. Le dessin proche de l'abstraction [d’Eric Lambé] illustre le scénario très réaliste de Philippe de Pierpont, lui conférant ainsi un charme fou d'une temporalité très étrange. Celle d'un monde de non-dits, flottant, aux dominantes de brou de noix et d'encre de Chine, où le ciel s'éclaire parfois du bleu très pâle d'une estampe japonaise et où de rares taches de couleurs, rouges ou jaune poussin, éclaboussent les images comme de grosses gouttes de sang ou de soleil.

Loraine Adam, DBD

Paysage après la bataille est un voyage magnifique au cœur d’une intimité dévastée.

Une leçon de bande dessinée magistrale.

C’est magnifique.

Eric Libiot, L'Express

On est parfois proche de l'abstraction mais la lecture est d'une fluidité qui ne se dément jamais. Les deux artistes belges ont su rendre quasiment palpables l'absence et la souffrance. C'est évidemment bouleversant et toujours d'une beauté à couper le souffle.

AFP

C’est une œuvre forte, dure.

Alain Lorfèvre, La Libre Belgique.fr

Sans aucune volonté de réalisme, en jouant le dépouillement le plus extrême, allant à une forme d’épure qui frise parfois l’abstraction, Éric Lambé parvient à nous rendre Fanny et les quelques autres résidents du camping du Ruisseau aussi vrais que si nous les connaissions. Ils nous touchent, nous interpellent, nous ébranlent dans nos certitudes.

Paysage après la bataille est un livre qui vous marque.

En recevant le Fauve d’Or tout juste vingt ans après son premier album, Eric Lambé voit tout son travail récompensé. Car il n’a jamais dévié de sa voie, cherchant depuis ses débuts à déplacer les frontières du médium. Quant au cinéaste Philippe de Pierpont, chacune de ses incursions dans le domaine de la bande dessinée est porteuse de sens. Il sait utiliser le silence et s’effacer pour laisser la magie du dessin opérer. Il sait aussi toucher au cœur avec des personnages qui portent leurs failles comme des étendards.

Thierry Bellefroid, RTBF

Le vide intime se sent dans l’épure des images et l’économie des mots.

Jean-Christophe Ogier, France info.fr

Une claque graphique au service d'une histoire sur l'après traumatisme.

Anne Douhaire, France Inter.fr

Superbe essai graphique de 400 pages

Sud Ouest.fr

Paysage après la bataille, une BD qui se mérite.

La scène d'ouverture de Paysage après la bataille qui donne son nom à l'ouvrage, touche au sublime.

Amandine Schmitt, Bibliobs

Très fort

Anne Douhaire, France Inter.fr

Un palmarès exigeant et excellent.

Dans Paysage après la bataille, sublime de retenue, Eric Lambé et Philippe de Pierpont ont trouvé une voie subtile et pudique pour parler du deuil et de la vie d’après, avec les fantômes.

Anne-Claire Norot, Les Inrocks.com

Construit sur un rythme lent, économe en couleurs et en paroles, ce récit d’une profonde mélancolie explore les potentialités narratives de la bande dessinée en flirtant graphiquement avec l’abstraction et le minimalisme, seuls vecteurs possibles pour exprimer la souffrance inacceptable d’un personnage dont on ne voit pratiquement jamais le visage.

Frédéric Potet, Le Monde.fr

Beauté du noir et blanc avec quelques touches de couleur, des ombres dans la neige, des mots durs et de peu, ce récit […] interroge sur la fuite, la mort, à la fois physique et spirituelle, ce moment où l’âme se craquelle à l’intérieur de soi, la répétition du non-dit et le vide qui grandit.

Le fauve d’or revient à une BD magnifique.

Quentin Girard, Libération.fr

Dans ce récit poétique où le silence se veut plus éloquent que les mots, les auteurs proposent de suivre la lente et nécessaire reconstruction d'une femme brisée, qui doit réapprendre à vivre.

Aurélia Vertaldi, Le Firago.fr

Techniquement très intéressant et reposant quasi-entièrement sur la puissance de l'illustration, […] destiné à un public amateur d'un esthétisme économe, épuré, et sensible à la profondeur des sentiments humains. Triste mais fort et beau et au final porteur d’espoir.

Yves Dubuisson, L’Avis des bulles

Sublime.

Le Black bird des Beatles […] sert la métaphore de ce long deuil poétique et presque muet, sur la fragilité de l'existence et l’intensité de la douleur.

Lucie Servin, L’Humanité

Philippe de Pierpont et Eric Lambé content cette histoire avec une économie de signes et de mots bouleversante.

Daniel Couvreur, Le Soir

Dans Paysage apres la bataille, sublime de retenue, Eric Lambé et Philippe de Pierpont ont trouvé une voie subtile et pudique pour parler du deuil et de la vie d’après avec les fantômes.

Anne-Claire Norot, Les Inrockuptibles

Un ouvrage sobre et magnifique

Carine Chenaux, A nous Paris

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