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Cimarron

Sous-titre
Mascarade et liberté


Ishmael REEDPréfacier


«Cimarron» (après «Bretonnes» et «Yokainoshima») est le 3e volet d’une série photographique entamée en 2013 par Charles Fréger. Du Sud des États-Unis au Brésil, l’artiste dresse un inventaire des mascarades pratiquées par les descendants des esclaves africains célébrant par ce truchement la mémoire de leurs pairs et leurs cultures singulières.

Entre masques, maquillages, costumes, parures et accessoires, s’entremêlent les cultures africaines, indigènes et coloniales, prises dans le vertige d’un mouvement syncrétique. La mascarade est plus que jamais ici un territoire de mise en regard d’une communauté par une autre, espace où l’on rejoue, où l’on réinvente le rapport à l’oppresseur soit pour le mimer, soit pour l’inverser, toujours pour le subvertir.

mars, 2019
18.00 x 23.00 cm
322 pages

Daniel DE BRUYCKER

ISBN : 978-2-330-11734-4
Prix indicatif : 35.00€


Où trouver ce livre ?

[Un] portraitiste ultra talentueux. Un véritable travail de mise en scène.

Sébastien Thème, France Ô

Une plongée dans les racines de la culture afro-américaine et le passé colonial de quatorze pays

Géo

La contemplation reste le mode de lecture idéal de ces spectaculaires images.

Frédérique Briard, Marianne

Un superbe travail entre art et anthropologie.

Science et Vie

Votre ouvrage est purement magnifique.

Mohamed Kaci, TV5 MONDE

L’homogénéité des images, tout comme la conception de l’ouvrage, de la mise en page à la qualité de l’impression, d’un projet à l’autre, force l’admiration.

Benjamin Favier, Le Monde de la Photo

Flamboyant et politique.

Bertrand Gauthey, CB News

Ce grand défilé de costumes carnavalesques témoigne de leur histoire, démontre de façon aussi éclatante que bigarrée la vivacité de leurs traditions, et confirme que le syncrétisme des cultures favorise la créativité et la fantaisie.

Marc Durel, A/R Magazine Voyageur

Un inventaire richement illustré des traditions utilisant le déguisement dans quatorze pays américains, des États-Unis au Brésil.

Midi Libre

Ses photographies nous étonnent, nous surprennent et nous font réfléchir.

Laure Adler, France Inter

Un virtuose du portrait

Luc Desbenoît, Télérama

Une intelligence exceptionnelle de l’image. Composition parfaite, lumière irréprochable, sens des couleurs, et surtout intrication entre reportage et mise en scène alliant beauté et intérêt documentaire.

Serge Cannasse, Revue du praticien

Charles Fréger a photographié les traces sensibles et matérielles laissées par la pratique de l’esclavage dans nos sociétés, avec ces mascarades qui racontent comment les esclaves ont résisté au sort qui était le leur.

Brigitte Patient, FRANCE INTER, « regardez voir »

Un photographe qui capte les visages de la résistance dans les carnavals des Caraïbes.

Sonia Chironi, France Ô

Les tenues que portent les personnes photographiées par Charles Fréger fascinent par l’inventivité dont font preuve leurs auteurs et nous jettent immédiatement dans un carnaval coloré où se jouent les partitions de peuples opprimés. Car c’est la grande force de cette série intitulée à juste titre Cimarron : la sublimation d’une douleur qu’ont subi Afro-Américains, victimes de la traite négrière, et Amérindiens, victimes de la colonisation de leurs terres.

Jean-Baptiste Gauvin, L'Oeil de la photographie

L’artiste isole et magnifie chaque parure festive où traditions indigènes, passé colonial et modernité s’entremêlent. En faisant éclater les couleurs d’une culture longtemps réprimée, chaque travestissement est une célébration, extravagante et subversive, d’une identité libérée.

Joséphine Bindé, Beaux Arts Magazine

Dans ces séries, le photographe explore, à travers les costumes carnavalesques, le syncrétisme des cultures et des rites païens. Il compose ainsi une mosaïque colorée des traditions populaires, fruit des flux migratoires, de la colonisation et des luttes de pouvoir.

Maria Teresa Neira, Fisheye

À la frontière entre la photo et l’ethnographie, l’œuvre de l’artiste Charles Fréger recense en portraits les communautés les plus diverses. Cet incroyable défilé d’un tout autre genre illustre, au fil des pages, un syncrétisme inouï qui mêle cultures africaines, indigènes et coloniales.

I Heart

Les 70 photographies de Charles Fréger montrent comment ces cultures, transformées, enrichies, métissées, continuent de vivre et d’évoluer aujourd’hui. Des images vives, colorées, frontales, de personnages déguisés, maquillés, peints, drapés dans des costumes très travaillés ou simplement vêtus de feuilles.

Nicolas Michel , Jeune Afrique

Cimarron, c'est le nom qui désignait les esclaves noirs fugitifs dans les Caraïbes et en Amérique, le nom de ceux qui se rebellaient. Cimarron, c'est aussi le titre choisi par le photographe Charles Fréger pour sa dernière série de portraits qui montre des personnes grimées, masquées, costumées, des descendants d'esclaves célébrant la mémoire et la culture de de leurs ancêtres.

Virginie Herz, France 24

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