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La mort est une corvée (EPUB)



Juste avant de rendre son dernier souffle, Abdellatif a demandé à ses enfants, deux hommes et une femme, de l’enterrer dans son village natal, à proximité de la tombe de sa sœur. Testament des plus ordi­naires, mais pas en Syrie où la guerre fait rage et où les routes sont disputées par des hommes en armes et de toutes obédiences, qui arrêtent, humilient, enlèvent ou tuent, en choisissant leurs victimes selon leurs appartenances politiques ou confessionnelles, mais aussi, tout simplement, en cherchant à les rançonner. Durant le voyage de Damas à ‘Anâbiyya, entassés avec le cadavre de leur père dans une vieille voiture, sous un soleil de plomb, les trois passagers subissent ensemble toutes ces épreuves, mais sont loin, très loin d’avoir la même détermination à respecter les dernières volontés du défunt, ou de partager la même vision de la vie et de la mort…

Avec son talent de conteur, et une pointe d’humour noir, Khaled Khalifa nous offre l’un des meilleurs romans inspirés jusqu’à présent par la tragédie syrienne.


13,5 x 21,5 cm
304 pages


ISBN : 978-2-330-10121-3
Prix indicatif : 15.99€


Où trouver ce livre ?

L’une des plus belles plumes de la littérature proche-orientale d’aujourd’hui.

Eglal Errera, Le Monde des Livres

Un road trip dead, à la fois drôle et cynique, focalisé autour de la promesse d’un mort, quand la vie et son sens dans le pays ne tiennent qu’à un fil.

Frédérqiue Roussel, Libération

Un formidable roman inspiré par la tragédie syrienne. Un road movie surréaliste dans un pays en guerre, sur fond de barrages militaires flippants, de bombardements et de champs d’oliviers brûlés. Hallucinant.

Philippe Blanchet, Rollingstone

La Mort est une corvée, un saisissant roman sur la Syrie en guerre où même les morts se font arrêter.

François Janne d’Othée, Le Vif

Dépeindre le tragique conflit syrien avec une désinvolture et un humour noir qui n’attentent pas au réalisme mais le renforcent, c’est l’objectif du dernier roman de Khaled Khalifa.

Mais Khaled Khalifa ne se contente pas de nous faire rire avec cette farce macabre. Il nous injecte une mélancolie dont les effets se dévoileront sitôt la dernière page tournée

Eugénie Bourlet, Le Nouveau Magazine Littéraire

Sans complaisance, Khaled Khalifa ausculte la guerre, la société syrienne, les rapports familiaux et les conflits de générations. Son récit est aussi sombre que le pays dévasté par les affrontements intérieurs, sa plume un scalpel qui gratte les dernières illusions, libère chaque personnage de son vernis et fait remarquablement surgir ce qu'il reste d'humanité, par-delà la guerre.

Emmanuelle Montagnese, Jeune Afrique

L'une des plumes contemporaines les plus reconnues de son pays.

Marianne Meunier, La Croix

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