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Le Capital de Van Gogh

Sous-titre
Ou comment les frères Van Gogh ont fait mieux que Warren Buffet


Ce livre est la démonstration inattendue d’une vérité qui dérange : les frères Van Gogh, connus pour leur position sacrificielle dans l’histoire de l’art, étaient en vérité des entrepreneurs brillants dotés d’un sens aigu des opportunités. Par l’acquisition d’œuvres de nombreux artistes, ainsi que par la création des tableaux de Vincent, les deux frères ont patiemment constitué une collection d’une valeur inestimable. Ainsi faisant, ils ont donné naissance à une entreprise dont le succès est inégalé à ce jour, qui emploie des milliers de personnes à travers le monde et sécurise des milliards d’euros, de dollars et de yens bien investis.

Les éléments de la démonstration proviennent de la correspondance de Van Gogh, où ils dorment depuis plus d’un siècle sans que personne n’ait songé à les mettre en avant pour ce qu’ils sont : une vision presque prophétique de l’évolution du marché de l’art et l’annonce d’une réussite exceptionnelle.

Rafraîchissant et spirituel, l’ouvrage se présente comme un enchaînement de chapitres d’inspirations et de formes diverses, proposant au lecteur de comprendre comment Van Gogh a fini comme l’archétype du génie incompris, et pourquoi il était tout sauf cela. Le propos, iconoclaste et souvent à double fond, remet en question les mécanismes de la production d’art contemporain et aboutit à une théorie audacieuse sur les motivations du suicide du maître.

mars, 2018
10.00 x 19.00 cm
182 pages


ISBN : 978-2-330-08625-1
Prix indicatif : 18.00€



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Auteur de cinq autres livres sur le peintre, [Wouter van der Veen] s'emploie dans le dernier, Le Capital de Van Gogh, à déconstruire le mythe de l'artiste dans la lune. Se basant sur la fameuse correspondance entre Vincent Van Gogh et son frère Théo, il établit combien la courte vie du peintre a été placée sous le signe d'une fine et lucide connaissance du marché de l'art. Et que son succès, certes posthume, est le fruit d'un sens aigu des règles de l'offre et de la demande. Ce qui en soi n'a rien de renversant. Ce qui même pourrait aller de soi. Mais dans le cas de Van Gogh, hissé au rang de saint (l'histoire de cette sanctification serait passionnante à lire) de la peinture, une telle assertion relève du blasphème.

Lisbeth Koutchoumoff, Le Temps

Un récit vivant et audacieux, bâti de façon originale. Ou comment prendre l'histoire de l'art à contre-courant.

Daphné Bétard, Beaux-Arts Magazine

Il faut plutôt chercher dans ses racines calvinistes les ressorts de l'ambition de ce fils de pasteur. Grand lecteur de Jules Michelet et d'Emile Zola, le jeune Van Gogh est tout sauf une victime : c'est un ennemi de la médiocrité animé par la soif de réussite, un «visionnaire armé d'un immense talent pour l'anticipation de l’évolution des marchés». Pour preuve: le fait que les deux frères aient constitué une collection à travers l'acquisition d'œuvres de Degas, Gauguin, Cézanne et Toulouse-Lautrec, «à une époque où personne n'en voyait l'intérêt».

Pierre de Gasquet, Les Echos

En partant de ce qui est couramment dit et écrit, l'auteur bifurque, pousse son lecteur dans des chemins nouveaux et en arrive à cette démonstration qui en étonnera certains : Van Gogh n'était pas pauvre il fut soutenu autant que possible par sa famille et n’était pas le fou halluciné qui fascine les foules, enfin, il rationalisa sa production, de sorte à s'adapter parfaitement à l'économie du marché de I’art. ll y fut aidé sans relâche par son frère Theo. Tous deux furent à bonne école puisqu’ils travaillèrent pour Goupil et Cie, maison de commerce d'art parmi les mieux achalandées de la fin du XIXe siècle. Ils connaissaient parfaitement la valeur de la peinture et savaient quelle était la manière la plus « moderne », celle qui serait à long terme la plus rentable.

Christine Gouzi, L'Estampille

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