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À en croire la légende familiale, le grand-père nommé Isaac Reznikoff quitta un jour à pied sa ville natale de Minsk avec cent roubles cousus dans la doublure de sa veste, passa Varsovie puis Berlin, atteignit Ham- bourg et s’embarqua sur l’«Impératrice de Chine »qui franchit l’Atlantique en essuyant plusieurs tempêtes, puis jeta l’ancre dans le port de New York au tout premier jour du XXe siècle. À Ellis Island, par une de ces bifurcations du destin chères à l’auteur, le nouvel arrivant fut rebaptisé Ferguson. Dès lors, en quatre variations biographiques qui se conjuguent, Paul Auster décline les parcours des «quatre possibilités »du petit-fils de l’immigrant. Quatre trajectoires pour un seul personnage, quatre répliques de Ferguson qui traversent d’un même mouvement l’histoire américaine des fifties et des sixties. Quatre contemporains de Paul Auster lui-même, dont le “maître de Brooklyn” arpente les existences avec l’irrésistible plaisir de raconter qui fait de lui l’un des plus fameux romanciers de notre temps.

janvier, 2018
14.50 x 24.00 cm
1024 pages

Gérard MEUDAL

ISBN : 978-2-330-09051-7
Prix indicatif : 28.00€



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Prix du Livre Inter étranger -

Cela fait des années que Paul Auster écrit des romans, qu’il varie la forme et le style de son écriture. II y a d’excellents livres, d’autres moins réussis, de très gros comme celui-ci, d’autres très brefs, mais jamais, me semble-t-il, il ne nous a laissé nous approcher à ce point de ses secrets de fabrication. (…). C’est en quittant New York tant aimé pour Paris que I’apprenti devient écrivain et que ce livre prodigieux prendra naissance.

Page des libraires

Engagement, amours, amitiés, fractures, espoirs déchus, l'histoire intime mêlée à la grande. Une somme. Parfois ardue à suivre quand Auster détaille la révolte des étudiants de l'Université de Columbia - le Mai 68 américain, auquel Auster participa, au risque de sa vie. Mais parfois d'une beauté fulgurante. À tirer des larmes, littéralement.

Isabelle Spaak, Le Figaro Littéraire

Si le lecteur se perd parfois dans les méandres des différentes versions, l'apparente simplicité de la prose austerienne et

son talent inimitable pour mêler un réalisme puissant avec une plongée au plus profond des âmes de ses personnages font de ce roman labyrinthique un hymne réjouissant et magistral aux pouvoirs infinis de la littérature.

Pauline Sommelet, Point de Vue

Un fabuleux roman labyrinthique qui plonge dans l'histoire d'une Amérique en prise avec la guerre froide, le maccarthysme, l'assassinat de Martin Luther King et la guerre du Vietnam. 4,3,2,1... lisez !

Marie-France

Paul Auster réalise un tour de force romanesque comme lui seul pouvait en produire. Il nous offre comme toujours une plongée au cœur de l’Amérique et de ses contradictions mais dans ce livre plus que dans n’importe quel autre, il explore le caractère imprévisible de notre existence. Nos destinées, nos rencontres, nos accomplissements, ne tiennent qu’à un fil et chacun de nos choix nous plonge dans les hasards de la vie.

Desbrières, Konbini

Même si nous ne possédons pas de propension à nous lancer dans de longs débats philosophiques, Paul Auster nous livre ici une série de réponses sans donner l’impression de nos imposer quoi que ce soit. Il demeure avant tout un écrivain parmi les plus doués de sa génération, capable de jongler avec les codes et de s’inféoder au récit sans lasser. Autant qu’un livre passionnant, cet opus peut être considéré comme un sacré tour de force.

Daniel Bastié, Bruxelles News

4321, comme le compte à rebours d'une fusée qui vous emmènera effectuer l'un des plus beaux voyages imaginaires de ces dernières années.

Michel Valentin, Le Parisien / Aujourd’hui en France

Un titre énigmatique, un grand nombre de pages, il faut prendre son souffle, s'absorber pour s'apercevoir très vite que l'effort n'est pas si grand, que suivre les destins de Ferguson et en toile de fond l'histoire contemporaine des États-Unis est délectable.

Page des Libraires

Car ce roman épais et lourd comme un dictionnaire est avant tout une ode à la littérature, dont Ferguson découvre l'immense et salvateur pouvoir à l'âge de 15 ans en lisant… Dostoïevski !

Aliénor Debrocq, L’Echo Belgique

Conte à rebours. Le très charismatique Paul Auster s'amuse à nous dérouter-et nous enchanter - avec les caprices du hasard qui façonnent le destin de son personnage, Archie Ferguson. (…), quatre variations qui dressent un portrait de l’Amérique des années 50 à 7O en un jeu de pistes malicieux.

Ariane Valadié, Voici

Cette fresque romanesque se dévore et vous allez en redemander !

Closer

4321 est sans aucun doute le grand roman américain de Paul Auster, la somme d’une vie et d’une œuvre, une manière de faire entrer personnage(s), auteur et lecteur dans le feuilleté fascinant d’un réel tel qu’il peut être perçu et saisi dans et par la fiction.

Christine Marcandier, Diacritik

Un coup de dés jamais n'abolira le hasard. Paul Auster fait sienne la phrase de Mallarmé avec ce récit labyrinthique de

1000 pages qui transgresse les conventions romanesques.

À travers ces histoires qui s'entremêlent, se contredisent, se complètent, il confirme, à 71 ans, qu'il est l'un des plus grands romanciers américains contemporains.

Pierre Morel, Serengo

Un personnage, quatre destins. Après sept ans de silence, Paul Auster est de retour avec un roman expérimental placé sous le signe du multiple, une variation en quatre temps autour d'un personnage qui est aussi le double de l'écrivain.

L'ensemble, qui se développe en une fresque historique des années 1950 et I960, est une belle retrouvaille avec Paul Auster, dont le style, familier et introspectif, accompagne le lecteur dans les couloirs de son multivers.

Marie Fouquet, Le Nouveau Magazine Littéraire

Transformer sa fragilité en gigantesque objet de fantasme : le geste de Paul Auster a la beauté d'un risque à prendre. Sa puissance aussi.

Ysaline Parisis, Focus Le Vif

Les 1020 pages de ce roman peuvent paraître un peu effrayantes. Elles ne tardent pas à vous happer, vous entraînant dans une fresque ambitieuse et parfaitement ciselée. Difficile ensuite de ne pas se dire : que serais-je devenu si j'avais décidé ça plutôt que ça ou si je n'avais

rencontre untel... Bref, un roman que vous n'êtes pas près de lâcher. Et encore moins d'oublier.

Nicolas Aguirre, Télé Star Jeux

On en devient même addict !

Eliane Girard, Prima

Du très grand art.

François Xavier, Le Salon Littéraire - L’Internaute

C'est bien, à nouveau, le talent et la maîtrise de l'art narratif du romancier qui nous collent une claque.

De New York à Paris, Auster marche sur les traces de son histoire personnelle et des événements tragiques qui ont marqué ces décennies. Tellement fort !

Christine Sallès, Psychologies Magazine

Il] n'avait rien publié depuis sept ans. Paul Auster crée l'événement littéraire de ce début d'année avec un audacieux roman de 1024 pages, dense comme l'Histoire et rapide comme le vent qui balaie les vies dans l'oubli. Situé entre l'assassinat de Kennedy et la chute de Nixon, dans une Amérique divisée par la question raciale et la guerre du Vietnam, « 4 3 2 1 » reprend les thèmes qui ont marqué son oeuvre depuis sa « Trilogie new yorkaise » (1985-1987), coincidences du destin, course des personnages de l'échec au désastre, ruine matérielle et chute sociale, judeïté, place du langage inconscient, absence de père, incertitudes de l'identité.

Michel Schneider, Le Point