
Trois ans après Le peuple veut, exploration radicale du soulèvement arabe, Gilbert Achcar analyse dans ce nouvel opus le blocage du processus révolutionnaire déclenché en décembre 2011 en Tunisie et la reprise en main, sous des formes différentes, par les pouvoirs en place.
Dans son dernier ouvrage, Gilbert Achcar examine les raisons des échecs des soulèvements arabes. Il en tire quelques leçons stratégiques nécessaires.
Dans Le peuple veut, Gilbert Achcar avait prédit que la barbarie guettait ces révolutions {…} Quatre ans plus tard, ce livre confirme cette analyse : la tragédie syrienne est le cas d’école de ce qu’on pourrait appeler "la loi Achcar "
C’est une écriture combative, obstinée et en même temps un peu marginale. Analyser le devenir des soulèvements arabes de 2011 avec, en tête, cette mémoire-là, celle des combats pour l’émancipation sociale, voilà une démarche qui n’est pas si courante, et qui fait l’originalité de Symptômes morbides, le nouvel essai du politologue libanais.
Un livre percutant.