À travers l’histoire d’un minuscule territoire resté neutre jusqu’en 1919 et le destin de l’un de ses habitants, qui changea cinq fois de nationalité au cours de sa vie, David Van Reybrouck nous invite à la réflexion sur la fin d’une utopie européenne, le retour des frontières et les dangers de la résurgence des nationalismes.
Cette miniature qu’est Zinc (…) exprime quelque chose d’intensément modeste, singulier, un peu à la manière d’un poème de Françis Ponge.
Les échanges recueillis (…) communiquent à l’histoire le plus précieux d’une vie intensément locale, intensément humaine.
Une réflexion éclairante sur le nationalisme et l’identité européenne
La vie de ce nomade immobile, européen à sa façon, se lit à l’aune de notre actualité où brame le nationalise des frontières. Mais cela n’est pas écrit avec lourdeur par Van Reybrouck, dont la plume vole au vent de l’humour
Au XX siecle, avant de devenir définitivement belge, le triangle est passé plusieurs fois des deux côtes de la frontière. David Van Reybrouck, sensible à l'ironie de la situation dans laquelle s'est trouvé ce minuscule territoire, en raconte l'histoire ubuesque à travers le destin d'un homme simple, Emil Rixen (1903-1971), aux nationalités variables.