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Pedro Mayr


Une histoire qui raconte l’histoire d’un auteur qui écrit des histoires et son envers, le narrateur, qui n’écrit pas, mais raconte l’histoire que le lecteur lit. «Pedro Mayr »est une divagation entre les hémisphères — de la terre comme du cerveau — au cours de laquelle le temps et l’espace semblent fusionner. Un premier roman déroutant et délicieusement ambigu sur le besoin de fiction, le jeu de l’imagination… et l’amitié. Un objet de pure littérature.

Orsoni aime la musique, il en fait lui-même, et le cinéma. Il a écrit sur Steve Reich et sur Moretti. Nous autorisera-t-il à penser que son «Pedro Mayr » évoque, par sa dextérité, les courts-métrages de Godard et, par son mystère, la « Gogol Suite » de Schnittke ? C’est dire le charme de ce roman à nul autre pareil.

Gérard Guégan, Sud-Ouest

À rebours de la tendance actuelle des romans "inspirés de faits réels", prétendant parfois dire la vérité mieux que la vérité elle-même, Jérôme Orsoni livre un premier roman à l'arrière-goût farceur, mystification de caractère à la hauteur de son ambition. (...)
Voyage immobile au cœur de l'invention et de ses procédés, Pedro Mayr prend par moments la tournure d'un essai à l'érudition discrète, indéniablement marquée par quelques maîtres revendiqués, auxquels est rendu le plus littéraire des hommages. Assurément, pas une "fiction de plus"..

Laëtitia Favro , Le Journal du Dimanche

Un parcours déroutant, irréel et puissant.(...) Un roman troublant, conçu avec grand brio pour heurter doucement nos certitudes et nos aplombs.(...) Jérôme Orsoni se hisse ici brillamment à la hauteur des maîtres qui hantent son roman, en organisant un texte (dont la monstrueuse érudition parvient à demeurer largement sous contrôle pour se faire charmeuse et subtile) autour d’un écrivain fictif.

Hugues Robert , Le blog de la Librairie Charybde

 Le roman de Jérôme Orsoni, comme l'œuvre de son écrivain de fiction, repose sur le fait que tout est possible, tout est permis - dès que «les histoires sont bonnes» (et elles le sont). (...) Jusque dans ses rebondissements narratifs tragiques, il y a quelque chose de réjouissant dans Pedro Mayr.

Mathieu Lindon , Libération