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& Fils


C’est à l’enterrement de son meilleur ami qu’Andrew N. Dyer est soudain saisi par l’imminence fatale de sa propre mort. Aussi le grand romancier culte, semi-reclus au prestige intact, décide-t-il de réunir ses deux fils adultes et éloignés pour leur confier solennellement leur plus jeune (demi) frère, garçon fantasque aux origines troubles auquel il voue une dévotion plus trouble encore.

Racontée depuis la lisière des choses par Philip Topping, le fils du mort jamais aussi complètement adopté par les Dyer qu’il l’aurait espéré, cette histoire de famille potentiellement atomique explore avec un humour féroce et une liberté radicale les ramifications de l’amitié et de la transmission, les enjeux littéraires de la vérité, et notre insatiable besoin d’éternité.

Autour de ce vieil écrivain qui tente de renouer les liens brisés avec ses fils, David Gilbert déploie un grand roman familial furieusement new-yorkais qui interroge l’élasticité du réel, l’endurance des faibles et la ténacité des rêves. Avec ce magistral «& Fils», il signe un classique instantané.

septembre, 2015
14.50 x 24.00 cm
496 pages

Clément BAUDE

ISBN : 978-2-330-05300-0
Prix indicatif : 23.80€



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La découverte américaine de cette rentrée.

Un magnifique texte choral sur le père.

Portrait de l’écrivain en faux-monnayeur, ce livre réussi est le joyeux récit d’un naufrage programmé, où la suffocation familiale semble nourrie par l’idée d’un théâtre du monde et ses nombreuses mises en abyme.

Un palimpseste d’où émerge une saisissante beauté lyrique, in hora mortis.

Benoît Legemble, Transfuge

Déjouant les codes du roman américain contemporain, avec ses personnages récurrents ( l’artiste vieillissant , ses enfants ratés, la jeunesse New Yorkaise dorée…), David Gilbert propose une saga familiale percutante, qui souligne, sous les traits de l’humour, la fragilité des liens entre pères, fils et mère. (...) Proche d’un Philip Roth, pour son regard mordant, et d’un Jonathan Franzen, pour sa critique du modèle familial américain, (…).


Ariane Singer, Le Monde des Livres

David Gilbert use et abuse de ses dons. L’invention, il en a à revendre. Le romanesque coule dans ses veines. (...)
& fils contient des pages déchirantes, des paragraphes d'une drôlerie qui pétille, des reproches inutiles, des réflexions sur l’égoïsme des créateurs. (...) On s'enfonce là-dedans comme on plonge sous une couette moelleuse, avec des ronronnements de plaisir. 

Eric Neuhoff, Le Figaro Littéraire

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