Aller au contenu principal

Merci bien pour la vie


Sa mère lui a donné un nom de petit chien. Abandonné, maltraité, mal aimé, cet être au sexe incertain vacille entre devenir homme ou femme. Cahin-caha, il avance – depuis l’été glacial de 1966 dans la campagne est-allemande où il est né, jusqu’en 2030, à Paris, devenu parc d’attractions pour touristes. Sa naïveté fait sourire. Son besoin d’être estimé par les autres l’expose aux pires dangers. Y aura-t-il quelqu’un pour l’aimer ?

Sibylle Berg a créé un personnage inoubliable dont l’humanité est sans cesse mise à rude épreuve. Sa famille, ce sont Candide, Simplicissimus ou encore l’Idiot.

« Merci bien pour la vie» est un roman ironique, fulminant et tendre à la fois – la réponse picaresque de Sibylle Berg aux égarements de notre époque.

septembre, 2015
14.50 x 24.00 cm
352 pages

Rose LABOURIE

ISBN : 978-2-330-05304-8
Prix indicatif : 23.00€



Où trouver ce livre ?
Ce livre existe également en version numérique

Entre Elephant Man de David Lynch et L'Idiot de Dostoïevski, ce récit bouleversant d'un être pas comme les autres renvoie, par effet de miroir, à tous les préjugés, l'intolérance et la bien-pensance de l'espèce humaine. (...) Quinzième roman d'une icône de la contre-culture allemande, Merci bien pour la vie a l'énergie du désespoir de ceux qui ne se font plus d'illusions, mais savent trouver la beauté là où elle semble impossible.

Yann Perreau, Les Inrockuptibles

(...) dramaturge prolifique et romancière au style bien trempé, (...) son attaque en règle des deux systèmes, pourtant frontale, déborde d'(…) humanité. (...) Ce n'est pas l'acidité qui guide sa plume, mais une empathie contrariée, une profonde déception existentielle et politique.


Emilien Bernard, Le Canard enchaîné

(...) un flot irrésistible de pessimisme sardonique. (...) Avec Jojo, Sibylle Berg traverse les décennies qu'elle caractérise en quelques phrases bien senties. (...) L'accumulation des catastrophes peut saturer mais l'allant du récit, le ton tout particulier de l'auteure, son ironie acerbe, ses images saugrenues qui souvent touchent juste, incitent à persévérer.

René Fugler, Dernières Nouvelles d'Alsace

Du même auteur