Nées bien après l’apartheid, deux adolescentes vivent chaque instant du jour à tenter de trouver dans le regard des autres ce qu’elles pensent être. Entre Olfiwe, jeune fille de bonne famille, et Fikile, issue de la pauvreté, il n’est qu’un point commun, flagrant, aveuglant, chevillé au corps et obsessionnel : ce sont des coconuts, des gosses noires dehors mais blanches dedans...
Brutal et magistral.
Une fiction plus vraie que nature.
Kopano Matlwa dénonce d’une manière frontale les lignes de faille de la société sud-africaine.
A travers les portraits touchants et sans concession de ces deux gamines, Coconut dresse un beau portrait de la jeunesse sud-africaine et ausculte ses pertes de repères. Mais c’est aussi une variation étonnante sur les thèmes universels que sont la sortie de l’enfance et la fin des illusions.
L’apartheid est mort, mais les hiérarchies qu’il a installées dans les crânes perdurent… La Sud-Africaine Kopano Matlwa, 22 ans, raconte adroitement ces rémanences à travers les pensées de deux jeunes filles noires.
Une plongée saisissante dans l’intimité et la psyché des jeunes Sud-Africaines d’aujourd’hui.
Touchants et justes, ces portraits de deux représentantes de l’après-Apartheid permettent de mieux sonder les cicatrices d’une société encore fracturée.