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Pouvoirs magiques


“Elle flanquerait le contenu de sa vie dans une boîte à chaussures. L’heureux et le subi, les tentatives, marottes, loupés, hontes passagères et courtes gloires, le tout en vrac sans arrangement. La boîte à bout de bras, elle la présenterait au monde.”



Un livre jubilatoire où défile la génération des années 1970, alors que Mastroianni aimait encore Catherine Deneuve. Où s’affiche un amour profond pour Paris, les rues, les places, les recoins et les stations de métro, là où les visages croisés, à peine entrevus, peuplent nos rêves des années plus tard, sans raison apparente.

Un livre émouvant, sur la faille qui s’infiltre et abîme le lien filial, cette faille silencieuse qui s’étend bien audelà de l’enfance.

Un livre qui dévoile ce qui différencie au sein d’une même famille : cet autrement que les soeurs aînées ne pardonnent pas.

Un livre sur la chance, face à cette griffure, de se découvrir le pouvoir magique de l’écriture, et tout avant, tout au début, l’envie de consigner, de circonscrire, pour poursuivre et comprendre sa voie. Et d’en rire.

mars, 2015
11.50 x 21.70 cm
368 pages


ISBN : 978-2-330-04832-7
Prix indicatif : 21.80€



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Ce livre existe également en version numérique

Un formidable troisième roman sans amertume.

Une écriture nette et précise qui poinçonne l’existence.

Claire Stevens, Paris Match

Il existe des livres dont on arrête tout à coup de lire les premières pages, frappé d’un doute. Quelque chose s’est passé, à quoi on ne s’attendait pas. On est pris à revers. Alors on reprend la lecture. Pour s’assurer que sous le poli des mots, se trouve bien l’étonnement qui nous a subtilement troublés. Tel est le cas de Pouvoirs magiques de Cécile Reyboz.

Il y a d’abord une peinture fine d’une certaine société française, depuis l’entre-deux-guerres jusqu’aux années contemporaines.

Cécile Reyboz possède un talent rare pour rendre des situations que nous avons tous vécues.

Cette lecture ébouriffante .

Jean-Guy Soumy, Le Populaire du Centre

Des Pouvoirs magiques, Dieu sait que l’auteure en possède : tel celui de nous faire rire puis de nous émouvoir, comme ça, au détour d’une phrase. Et celui de faire resurgir ces souvenirs que l’on croyait oubliés.

Laurence Caracalla, Version Fémina

Par quel parcours hasardeux devient-on ce que l’on est ? La narratrice de Pouvoirs magiques aborde la chronologie de son propre grandir comme un jeu de piste.

Mais la démarche autofictive ne se prend jamais au sérieux. Elle frôle d’ailleurs l’autodérision, voire quelquefois une éreintante et allègre autodestruction.

Ici, au plus près d’elle-même, elle se surpasse dans l’art du pas de côté. De la sortie de route.

Ce réjouissant roman des origines.

Xavier Houssin, Le Monde

Un très beau roman sur les mille chemins que prend la vie pour nous mener jusqu’à notre place.

Elsa Margot, Avantages

Par le prisme de l’œil de Cécile, la prend une toute autre allure. Tout est plus, plus vif, plus fort, plus dense, plus trouble.

On la suit avec plaisir et empathie dans ses aventures.

Tout cela est si intelligemment écrit que l’on s’interroge à notre tour : qu’est-ce donc qu’une famille ? Doit-on nécessairement s’aimer parce que l’on partage des gènes communs ?

Un roman touchant, en creux et bosses, une vraie sincérité, à ne pas manquer !

Anne Bersac, NordBretagne.fr

Si ce roman paraît plus classique dans la forme que le précédent, Cécile Reyboz a su préserver l’espièglerie, cette manière singulière d’aborder les scènes par les biais et les dialogues, qui faisait le charme de Pencher pour.

Béatrice Arvet, La Semaine

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