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Sphinx


Apprenant que son ex-mari a retrouvé un bonheur familial parfait avec la belle Claire dans la banlieue chic de Göteborg, une quadragénaire est suffoquée par l’insoutenable injustice de ses propres échecs. Dès lors, elle se met à roder autour du couple bienheureux, hantée par le besoin d’épier leur intimité. Écrivant à Claire, elle prétend la mettre en garde contre la véritable nature de son bien-aimé. C’est le début d’une correspondance à sens unique, dont l’issue s’annonce fatale.

Dans un langage suggestif et insidieux, Christine Falkenland fait preuve d’une subtilité troublante en pénétrant la vie intérieure de ses personnages, ne se contentant jamais d’observer le mal de loin – habile à le partager et à le faire vivre.

janvier, 2014
11.50 x 21.70 cm
240 pages

Anne KARILA

ISBN : 978-2-330-02715-5
Prix indicatif : 21.00€



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La Suédoise Christine Falkenland dont c'est le cinquième roman publié chez Actes Sud n'a pas encore la visibilité que mérite son talent. Sphinx est l'occasion de découvrir l'écriture charnelle, saignante de la romancière nordique dans ce livre d'obsessions.

Véronique Rossignol, Livres Hebdo

Un beau roman de l'obsession.

Par touches ce roman épingle ces vils sentiments (convoitise,  frustration] que la santé mentale maintient habituellement cachés sous le tapis. Sans

expliquer, sans insister, ce roman raconte la lente glissade d'une femme dans la démence. Glaçant.

Clémentine Goldszal, Les inrockuptibles

Le roman psychologique frôle le thriller, non sans richesse métaphorique.

Christine Falkenland pousse la maîtrise de son personnage, et de sa technique épistolaire lyrique, angoissante, aux limites de la stratégie et de la folie.

Thierry Guinhut, Le Matricule des anges

Ces lettres à sens unique forment un roman saisissant.

Lente descente vers la démence, cette correspondance - forme que notre époque frénétique confine à l'exercice démodé - crée une sensation d'oppression,

joue sur des rythmes syncopés, augmente la tension pour mieux donner vie à ce mal né de l'intérieur.

Geneviève Simon, La Libre Belgique

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