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Mon oncle Napoléon


Dans la touffeur de l’été, à Téhéran, un adolescent tombe soudainement amoureux de la cousine et voisine qu’il connaît depuis toujours. La jeune Leyli se trouve être la fille du terrible “oncle Napoléon”, dont les emportements sont aussi célèbres que son admiration pour l’empereur qui lui a valu son surnom. Hélas, cet été-là, le père du narrateur et son beaufrère l’oncle Napoléon déclenchent des hostilités dont les enjeux stratégiques sont une canalisation d’eau ou les racines d’un églantier. La brouille s’envenime et tourne à la bataille homérique, jalonnée de trahisons, manipulations et intimidations. Famille, domestiques et proches sont sommés de prendre parti, sous le regard mortifié du jeune homme…

Roman culte en Iran,« Mon oncle Napoléon »met en scène avec un humour dévastateur le personnage le plus populaire de la littérature contemporaine iranienne : une sorte de Don Quichotte national, qui prend ses rêves pour la réalité et le monde pour un vaste champ de bataille dont il serait le glorieux vainqueur. Personnages hauts en couleur, dialogues enlevés, quiproquos systématiques et sous-entendus grivois inscrivent ce roman dans la tradition théâtrale la plus roborative, de Molière à Goldoni, de Plaute à Gogol.

Au-delà de la farce, l’auteur fustige, à travers son héros excessif et attachant, la paranoïa de ses concitoyens, leur méfiance à l’égard de l’étranger et leurs rêves de puissance. Lu sous cet angle, «Mon oncle Napoléon» est d’une actualité troublante.

janvier, 2011
14.50 x 24.00 cm
496 pages

Sorour KASMAÏ

ISBN : 978-2-7427-9335-8
Prix indicatif : 25.40€



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À mi-chemin entre Don Quichotte et le roman d’amour impossible, Mon oncle Napoléon est aussi un très grand roman comique.

Courrier International

Un roman étonnant, leste et joyeux, une satire familiale et sociale qui se passe dans le Téhéran des années 40 et évoque les angoisses et prétentions d’une famille plus ou moins aristocratique menacée par la modernité, le tout dans une ambiance de sexualité un peu paillarde et de chamailleries espiègles et bruyantes.

Natalie Levisalles, Libération

Un livre culte qui, pour la première fois, est édité en France.

Direct Matin

Iradj Pezechzad fait le portrait de la société iranienne du milieu du XXe siècle, avec tous ses charmes et toutes ses failles.

Témoignage chrétien

L'œuvre emporte l'esprit dans un tel vertige d'exubérance, de délires et de galéjades qu'aucun précepte moral ne parviendra à contenir l'hilarité.

Aurélie Julia, La Revue des deux mondes

Une satire sociale qui s'attache au personnage exubérant d'un aristocrate mythomane dans le Téhéran des années 1940. La langue est colorée et décomplexée, on y parle d'amour, de sexe et même d'adultère, on y boit moult alcool...

Olivia Marsaud, Jeune Afrique

C'était comment, Téhéran avant ? Ce savoureux récit en donne une idée avec ce portrait d'une famille haute en couleur où un adolescent timide soupire pour sa cousine. (…) Un roman moliéresque.

Odile Quirot, Le Nouvel Observateur

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