Aller au contenu principal

C'est toujours les autres qui meurent



A l’image de ses trois chats, Radek, Kamenev et Zinoviev, Victor Blainville ne fait jamais ce qu’on attend de lui. Le héros parisien des romans de Jean- François Vilar n’est pas un enquêteur comme les autres.
D’ailleurs, il déteste les enquêtes, les flics et les mauvais scénarios. Aussi, quand on lui donne rendezvous passage du Caire et qu’il y découvre le corps d’une femme dans une posture très étudiée, il ne se contente pas de la prendre longuement en photo. Il faut dire que la mise en scène macabre qu’il a sous les yeux est la reconstitution fidèle de la dernière oeuvre de Marcel Duchamp, Etant donnés… De quoi se poser quelques questions dont celle-ci : Pourquoi cherche-t-on à lui faire porter le chapeau de ce crime d’esthète ?
Alors, quand une jolie libraire lui donne un second rendez-vous, passage Vivienne, Victor s’y rend toutes griffes dehors. Bien sûr, elle s’appelle Rose. C’est la vie, d’accord. Mais quand même !
«Jean-François Vilar, né en 1947, a publié une dizaine de romans dont Bastille Tango (Presses de la Renaissance et Babel noir), Les Exagérés et Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués (Le Seuil). Il est traduit dans une dizaine de langues.»

juin, 2008
11.00 x 17.60 cm
272 pages


ISBN : 978-2-7427-7603-0
Prix indicatif : 8.20€
Babel noir n° 20



Où trouver ce livre ?

Du même auteur