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Et en fin de compte



Du jour où il apprend qu’il souffre d’hypertension artérielle, rien ne peut plus distraire Meïr d’une morbide angoisse : ni les rues familières de Tel-Aviv, ni l’agrément supposé d’un voyage qu’il effectue en célibataire à Amsterdam et à Londres après la mort inattendue de sa mère dont le scandale le bouleverse. Amis, famille, lui sont devenus plus insuffisants que nécessaires. Entreprise sans conviction, la quête érotique n’aboutit qu’à de pathétiques fiascos.

Cet ingénieur de quarante-deux ans n’est plus qu’un fils brisé, un mari consumé par une jalousie maladive, un adulte, enfin, terrifié par la perspective de ne pas réussir, comme les autres, à prendre pied dans l’existence.

Aussi rigoureux que l’obsession dont il procède, Et en fin de compte est une incantation d’une saisissante densité émotionnelle où Yaakov Shabtaï a recueilli toutes les inquiétudes d’une société. Mais ce livre publié en 1984, après la mort de l’écrivain — prématurément disparu en 1981, à l’âge de quarante-sept ans — est avant tout l’un des plus grands romans jamais écrits sur les longues et universelles noces du désenchantement et de la culpabilité.

février, 1992
11.50 x 21.70 cm
360 pages

Emmanuel MOSES

ISBN : 978-2-8686-9794-3
Prix indicatif : 23.20€



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