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Pékin, place tian an men



Quatre journalistes francophones — quatre seulement — se trouvaient en poste à Pékin lorsque la mort du vieux réformiste Hu Yaobang, le 15 avril 1989, marqua le commencement du "printemps" que l’on sait. Eric Meyer est de ceux-là. Sinologue averti (il parle chinois), chroniqueur indépendant, il a vécu d’un bout à l’autre le soulèvement étudiant, notant au jour le jour ses impressions, décrivant ses rencontres, prêtant l’oreille à toutes les informations. Réfugié quelques semaines à Hong Kong, après la nuit de Tian an Men, il a mis à profit son "exil" pour relire ses carnets, et peu à peu reconstituer le film complet des événements Ces choses vues, on jurerait qu’ils les ont écrites ensemble, étudiants, badauds et autres gens de Pékin, tant la ville et ses émotions y bruissent encore d’une rumeur fiévreuse. Mais il fallait aussi — et ce journaliste y excelle — comprendre les enjeux, montrer à quels affrontements s’étaient livrés, dans les coulisses, les principaux acteurs du pouvoir. C’est de Pékin, où il est retourné peu après, qu’Eric Meyer nous a fait parvenir le manuscrit de son livre. Saisis par la probité du témoignage — par cette double exigence, surtout, de voir et de «comprendre» —, aussitôt nous décidions de le publier ensemble, dans la conviction qu’il y avait là, et pour jamais, un document exceptionnel sur la tragédie chinoise.

octobre, 1989
11.50 x 21.70 cm
288 pages


ISBN : 978-2-8686-9475-1
Prix indicatif : 18.60€



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