Mohammed Dib, né à Tlemcen en 1920, est un des plus grands écrivains algériens du XXe siècle. Il a vécu de nombreuses années en France, près de Paris, où il s’est éteint au printemps 2003. Son inspiration, dense et sereine, s’exprime dans tous les genres : nouvelles, poésie, théâtre ou romans
Près d’un demi-siècle plus tard, ces textes pionniers conservent tout leur intérêt, grâce à leurs qualités esthétiques et littéraires, mais ont, de plus en plus, acquis la force historique du témoignage patiné par la trace du temps.
Tels ces «oliviers échevelés», ces espaces «lacérés par le jour, en proie à un intense éclat, ces mots de Dib prennent à bras-le-corps personnages et lecteur, pour les mettre d’emblée en situation. Sans fioritures, ni détours.