Alexandre et Ada forment un couple heureux et s’apprêtent à accueillir un enfant. À l’heure de partir à la maternité, Ada confie son premier-né à leur voisine Sandra, une célibataire qui a décidé de longue date qu’elle ne serait pas mère. Après cette soirée décisive, la libraire féministe garde un attachement indéfectible au jeune garçon et à sa famille. Quelques années plus tard, sur un site de rencontres, Alexandre fait la connaissance d’Alba, enseignante qui l’impressionne par sa beauté lisse et sa volonté de fer…
Sandra, Alexandre, Alba – sur ces trois piliers, Alice Ferney construit son roman : en révélant les aspirations, les craintes, les opinions, les hésitations, les choix de ces personnages, elle orchestre une polyphonie où s’illustrent les différentes manières de former un couple, d’être un parent, de donner (ou non) la vie. S’amusant à glisser des dialogues philosophiques dans une comédie de mœurs, alternant les points de vue pour déplier toutes les réalités d’un projet ou d’une certitude, elle ausculte magistralement une société qui sans cesse repousse les limites de la nature et interroge celles de l’éthique pour satisfaire au bonheur individuel et familial.
août, 2020
14.50 x 24.00 cm
368 pages
ISBN : 978-2-330-13930-8
Prix indicatif : 23.00€
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Sur le couple, l’amour et la parentalité, Alice Ferney publie un roman passionnant qui prend sa source dans « l’intimité » d’un homme. Au-delà de la représentation du sentiment amoureux, cette réflexion puissante sur les différentes manières d’assouvir un désir (ou non) d’enfant explore les limites de la manipulation de la nature.
On tourne les pages de L’intimité avec avidité, curieux de se confronter à ces thèmes exposés par Alice Ferney avec tant de justesse, de finesse et d’empathie.
Alice Ferney signe un roman, en forme de fable, sur la GPA et les questions éthiques qu’elle pose.
Dans un récit à la fois ample et intimiste, Alice Ferney confronte ses personnages aux choix et dilemmes que notre monde, complexe, ne cesse de dresser devant nous.
La puissance de L’Intimité tient à son pouvoir d’observation psychologique. Ce roman foisonnant se situe entre dialogues philosophiques et comédie de mœurs. Les personnages se bagarrent contre le sentiment de la perte, de l’abandon, de l’isolement ou de l’aliénation, comme accompagnés d’une voix off qui peut rappeler celle des films de Claude Sautet.
Ferney signe un roman ambitieux qui tente de penser avec intelligence l’effet des évolutions sociétales sur l’intimité.
Alice Ferney, la romancière qui raconte en finesse les oscillations émotionnelles des couples, incarne ici le débat sur la procréation artificielle. Avec habileté, elle laisse une fin ouverte à sa fiction et ne juge pas ses personnages, éclairant remarquablement les turbulences tout à la fois biologiques, psychologiques et culturelles qui secouent les familles d'aujourd'hui. Puissant.
Ce que l’on sait, c’est que ce récit polyphonique ne nous laisse pas indifférent et va nous hanter. Durablement.
On conseille vivement.
Son récit est construit sur un marivaudage philosophique auquel se livrent trois personnages : un jeune père veuf, une libraire féministe et une chaste enseignante. (…) La romancière multiplie les points de vue et révèle les contradictions d’une société prête à tout pour satisfaire le bonheur individuel.
(…) Alice Ferney poursuit avec talent et audace son exploration des mille et une formes que prennent aujourd’hui le couple et ses épisodes, de la rencontre au désir d’enfant, en passant par la sexualité, la parentalité, les aspirations féministes et les compromis des uns et des autres. Une comédie de mœurs hypercontemporaine doublée d’un roman sociologique qui animera à coup sûr vos soirées entre amis, tant les thèmes abordés ne mettent personne d’accord.
À travers ce roman, Alice Ferney fait ressortir avec gravité - dans ce qui relève parfois d’une comédie de moeurs - la manière dont nos opinions viennent se heurter à la complexité du réel.
« On veut tout ce qu'on n'a pas, sans réfléchir à ce qu'on possède. » Cette phrase reflète divers cas de figure : l'appétit de l'enfant qui ne maîtrise pas la frustration, le partenaire volage, l'acheteur compulsif. Alice Ferney l'applique au désir d'enfant : est-ce une bonne chose qu'il devienne « le cap des relations amoureuses » et même un bien de consommation à travers les femmes que l'on paie pour le porter ?
(…) si les questions que [ce texte] aborde sont connues, il y apporte des réponses que l’on ne prend pas toujours le temps d'écouter. Il est aussi une réflexion sur l'intimité, et sur le fait que la vérité d'un couple est impénétrable.
(…) finesse des personnages, sensibilité de l’approche, langue précise qui analyse sans cesser d’émouvoir. C’est Adolphe version 2.0.
Avec ses mots précis et affûtés, son art de brosser un personnage tout en nuances, Alice Ferney nous parle de l’amour, de l’amitié, des mots et gestes qui tissent l’intimité, construisent une relation à l’autre, comme de la violence de la perte, du chagrin, mais aussi de la force de la vie. « Personne n’est fait pour s’arrêter d’aimer », souligne Sandra. Quelle que soit la forme de cet amour.
Sans doute l’un des premiers textes littéraires au plus près des enjeux découlant de la nouvelle aspiration : « Se créer et se décréter soi-même. » Continûment chargé d’émotion et de sensualité. Mais ne dédaignant pas l’humour. La vie plutôt que l’idéologie. Telles ces pages admirables, dignes de l’amour courtois, entre celui qui désire et celle qui se refuse. Fée niant son ventre et nous questionnant.
D’une plume sensible et intelligente, l’auteur nous rappelle les enjeux et les risques de l’irruption du progrès technique et du pouvoir médical et économique dans la zone la plus intime des couples.
(…) la romancière développe une vision longuement mûrie et très informée des différents visages du féminisme, de la question du consentement dans la vie amoureuse, de la façon dont la technique et le marché bouleversent nos intimités.
Alice Ferney observe toutes les combinaisons pour mieux questionner la notion, (…).