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Les doigts rouges



Maehara Akio est un homme ordinaire qui mène une existence ordinaire d’employé de bureau. Il vit avec sa femme, son fils et sa mère vieillissante. Un jour, il reçoit un appel de son épouse au travail. La chose est inhabituelle. La demande qu’elle lui fait l’est encore davantage : revenir immédiatement à la maison. Elle refuse de lui en dire plus mais la panique qu’il entend dans sa voix le convainc de partir aussitôt. À son arrivée, sa femme lui apprend que leur fils, âgé de quatorze ans, a tué une fillette et que le cadavre gît dans le jardin…
Le lendemain, le corps de la petite victime est retrouvé dans des toilettes publiques. Alors que son père est mourant à l’hôpital, Kaga Ky?ichir? prend en charge l’enquête. Son jeune cousin, fraîche recrue affectée à ses côtés, s’étonne de la froideur implacable du limier que rien ne semble atteindre, ni l’agonie d’un proche ni les pires turpitudes de l’âme humaine. À travers lui, le lecteur observe, médusé, la mécanique insondable et parfaite d’un esprit policier.
Avec toujours le même génie, Keigo Higashino comprend tout, explique tout. Ce roman, dont l’atmosphère rappelle celle du Dévouement du suspect X, est un des plus sombres du maître nippon.

mars, 2018
13.50 x 21.50 cm
240 pages

Sophie REFLE

ISBN : 978-2-330-09728-8
Prix indicatif : 21.80€



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Ce livre existe également en version numérique

Keigo Higashino ciselle, dans son nouvel ouvrage, la lente descente dans les profondeurs du mensonge de toute une famille.

KOÏ MAGAZINE

Comme toujours, Keigo Higashino livre un polar d’une grande subtilité, en déposant ses pions sur l’échiquier d’une partie qui s’avère loin d’être évidente.

Paul Huet, Bruxelles culture

C’est toujours avec un vif plaisir qu’on lit les romans de Keigo Higashino, dont on apprécie la solidité des scénarios. Les doigts rouges en offre un nouvel exemple.

Claude Le Nocher, Action-suspense.com

Keigo Higashino maîtrise le sens du détail, il met le lecteur devant les éléments du crime, de l’enquête, il lui montre tout sous tous les angles, il explique, il raconte … Et pourtant il arrive à chaque fois à le surprendre jusqu’à la dernière page !

Alice Monard, [Blog] Lire le Japon

Les doigts rouges, qui tient par moments du huis clos psychologique, frappe par la composition des protagonistes.

Jérôme Dupuis, Revue Sang-froid

Outre les questions de tradition et d’honneur -parties intégrantes de la culture nipponne- l’auteur profite de ce polar original et sombre pour aborder le délicat sujet de la place grandissante des personnes âgées dans la société japonaise. Une incursion captivante au pays du soleil levant.

François Estrada, L’Écho du Centre

Le maître nippon du suspense est de retour avec un roman dérangeant et tout en finesse, dans lequel se délitent les valeurs traditionnelles alors que perdure la pression sociale. Ou comment illustrer avec brio le triomphe de la lâcheté.

Camille Cointet (de la librairie L’Intranquille Plazza à Besançon), Page des libraires

Si vous êtes fan de thrillers, des romans policiers, celui-ci risque bien de vous emballer. L’auteur japonais Keigo Higashino est un Maître incontesté de ce genre littéraire.

Serge Fige, Clicinfos.com

Dans Les doigts rouges, Keigo Higashino, star du polar japonais, plonge le lecteur dans les turpitudes d'une famille traditionnelle dont l'un de ses membres a commis un crime atroce. Au-delà de l'amère description de la société nippone, une dissection terrible des relations humaines.

Isabelle Lesniak, Les Échos.fr

Entre les lignes, Keigo Higashino parle des relations complexes entre générations, de la situation des personnes âgées dans un pays au vieillissement accéléré ou des adolescents livrés à eux-mêmes. Sombre peinture, illuminée par un inspecteur d’une rare humanité.

A.Lo., La Libre Belgique

La famille, voilà le sujet de ce roman, l’intrigue policière savoureuse mettant en lumière les dysfonctionnements familiaux et les incompréhensions des uns et des autres.

Un roman sombre et mélancolique, un constat amer et sans appel sur les relations humaines.

Flore Delain, Quatre sans quatre

Les Doigts rouges, impitoyable plongée dans l'intimité d'une famille nipponne qu'un crime sordide vient de déstabiliser, sont la parfaite démonstration de tout le savoir-faire de cet esthète du roman noir, et nous laissent mijoter, tout au long d'une enquête à huis clos menée par un vieux renard de la police judiciaire de Tokyo et son jeune assistant, dans l'ambiance ouatée d'un suspense diffus qui ne trouvera son dénouement (franchement inattendu !) qu'à la toute dernière page.

Philippe Blanchet, Le Figaro Magazine

Il y a dans ces 240 pages tout le talent de Keigo Higashino qui n’a pas son pareil pour peindre des personnages inquiétants et entraîner le lecteur occidental dans un Japon moderne aussi déroutant que fascinant.

Florence Dalmas, Le Dauphiné Libéré

Le japonais Higashino est un maître du roman policier classique et cet ouvrage est emblématique de son talent.

Jean-Paul Guéry, L’Anjou agricole

Avec son huitième roman traduit en France, Keigo Higashino confirme son statut de grand maître du genre.

Gabriel Bernard, Zoom Japon