À l’image de toutes les sociétés prétransitionnelles, les populations agropastorales européennes du VIe au IIe millénaire av. J.-C. connurent un taux très élevé de mortalité infantile. Quel fut l’impact de cette faible espérance de vie des plus jeunes sujets sur les liens familiaux ? Les enfants morts firent-ils l’objet d’indifférence, comme on l’a longtemps supposé, ou au contraire bénéficièrent-ils de soins accrus ? Questionnement complexe que ce livre tente d’élucider en modifiant notre regard sur l’enfant du néolithique.
septembre, 2018
16.00 x 24.00 cm
152 pages
ISBN : 978-2-87772-628-3
Prix indicatif : 25.00€
Où trouver ce livre ?
Sur le fond, le travail est rigoureux, précis, établi sur un vaste champ de recherche pour lequel l’auteur fait le point des connaissances actuelles et tente de tirer des conclusions chronoculturelles… L’ouvrage devrait faire date.
Alain Beyneix continue d’asseoir sa réputation de spécialiste des sépultures et des comportements funéraires à l’époque préhistorique, avec la sortie de son nouveau livre : L’enfant et la mort dans l’Occident néolithique.
Alain Beyneix qui a notamment consacré sa thèse universitaire aux « Traditions funéraires néolithiques », publiée chez Errance en 2003, enrichie aujourd’hui par « L’enfant et la mort dans l’Occident Néolithique » (2018)… a toujours un pied dans les tombes.
L’étude montre au travers de découvertes récentes la diversité des comportements à leur égard : enfants valorisés, enfants relégués, enfants martyrs et victimes de violences interpersonnelles, enfants dépecés et probablement mangés…