Sous-titre
Entretiens
Un jour de l’année 2005, Rob Hopkins, simple citoyen britannique, sort de chez lui et part frapper à la porte de ses voisins, dans la petite ville de Totnes – où il vient à peine d’emménager. Il leur propose rien de moins que se réunir pour organiser une nouvelle économie à l’échelle de leur territoire. Un nouveau modèle, la Ville en Transition, à partir des atouts disponibles localement : ne plus attendre que les aliments arrivent du bout du monde à grand renfort de pétrole, mais mettre en place des circuits courts et cultiver toutes les terres disponibles (jardins, toits, squares municipaux…) ; ne plus déplorer la pollution, mais regrouper ses concitoyens autour d’un projet de coopérative d’énergies renouvelables de proximité ; ne plus fulminer à propos des banques et de la Bourse, mais adopter une monnaie locale qui fertilise le territoire, etc. Son expérience n’a pas seulement fait ses preuves à Totnes, elle s’est répandue dans 1 200 villes de 47 pays. Chacune de ces Villes en Transition transforme sans moyens ni notoriété son territoire pour le rendre plus autonome et plus résilient face aux chocs qui s’annoncent. Autant d’oasis, tous reliés, où venir puiser des solutions.
La personnalité de Rob Hopkins et son épopée réveillent ce que nous avons de meilleur en nous. Rob Hopkins ranime un espoir enfoui sous des années de désillusions ou de résignation au “réalisme économique”. L’aventure des Villes en Transition donne envie de passer à l’action et dévoile les opportunités insoupçonnées que chacun porte en lui pour changer.
novembre, 2015
14.00 x 19.00 cm
160 pages
ISBN : 978-2-330-05685-8
Prix indicatif : 20.00€
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Prenez une bière, une simple bière. Avec elle on peut changer le monde. Ou du moins commencer. C’est Rob Hopkins, le Pape de la Transition qui explique ça. Aux USA, il y a 10 ans, dit-il, seulement 1% des bières vendues dans le pays étaient fabriquées dans des brasseries locales. Le reste était fait par des géants de la bibine, de type Budweiser et Miller. Aujourd’hui, ce taux atteint 11%, une véritable explosion dans laquelle il voit un signe : "Ces brasseries locales indépendantes et ancrées dans leurs communautés ne sont pas centralisées mais au contraire réparties sur tout le territoire et créent des emplois non délocalisables."