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La facture


5 700 000 couronnes (à peu près 600 000 euros) : c’est le montant de la facture qu’un beau jour un organisme de recouvrement adresse à un modeste employé. Esseulé depuis la mort de ses parents, négligé par ses amis qui ont charge de famille et mènent carrière, ce célibataire se contente d’une vie aussi paisible qu’insignifiante. Mais voilà que l’Administra tion a décidé d’une taxe sur… le bonheur. Or, si modeste que soit l’existence de notre homme, des petits riens suffisent à le réjouir et font de lui, pour ce nouvel impôt, un contribuable de choix.

Soupçonnant d’abord un canular ou une arnaque, il doit apprendre à ses dépens que, dans une société régie par l’argent, facturer le bonheur n’est pas illo gique. Peut-il faire appel ? Contester l’impôt ? Plaider l’erreur de calcul ? Est-il vraiment heureux au point de devoir une telle somme ?

“Réjouissez-vous, on va vous taxer !” : refrain cala miteux que chantent à tue-tête les gouvernements, bien décidés à ratisser large et à mettre jusqu’aux fauchés à contribution. Mais le héros de cette histoire pleine de sagesse se débat de son mieux, fi nit par trouver une oreille attentive et, au passage, nous invite à prendre conscience de notre bonne fortune!

juin, 2015
10.00 x 19.00 cm
192 pages

Rémi CASSAIGNE

ISBN : 978-2-330-05099-3
Prix indicatif : 17.00€



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L'épatant petit roman de Jonas Karlsson.

On goûte I'ironie et le sens de l'absurde de Jonas Karlsson (…)  Sa Facture se révèle un petit bijou d'humour au questionnement pertinent.

Alexandre Fillon, Livres Hebdo

Traduit dans une quinzaine de langues, Jonas Karlsson réussit le portrait d'un bienheureux contemporain, paresseux, rebelle qui s'ignore face à l'insatisfaction générale

Virginie Bloch-Lainé, Libération

Jonas Karlsson signe une fable d'une vraie justesse. Alors qu'elle pourrait rendre fou son antihéros, l'administration kafkaïenne de cette taxe fait surgir des moments de poésie. Dix-sept euros, c'est ce qu'il en coûtera au lecteur pour ce bonheur de lecture.

Version Fémina

Récit singulier et intelligent où se mêlent humour décalé et critique mordante de l'absurdité de nos sociétés.

 

Le Suédois Jonas Karlsson signe un roman coup-de-poing qui dénonce en filigrane la prétendue harmonie sociale des pays Scandinaves.

Rémi Barland, La Provence

Avec « La facture », le Suédois Jonas Karlsson signe un livre bicéphale. Côté pile, le récit a tout de Kafka : l'administration comme ultime outil de tyrannie, l'absurde étatique, la surveillance omniprésente. Côté face, par son attachant personnage principal, il tient de Giono : bonheur des petits riens, plaisir de vivre dans une harmonieuse frugalité.

Emilien Bernard, Le Canard Enchainé

Jonas Karlsson, dresse un portrait d'un homme qui se satisfait de sa vie. Sous couvert de drôlerie, ce roman nous interroge sur le bonheur.

Valérie Ohanian (librairie Masséna), Nice Matin

Cette peinture incisive du monde d'aujourd'hui est aussi juste qu'inquiétante. Et revigorante.

Ouest-France

On y trouve la drôlerie du surréalisme d'Amelie Nothomb, l'intrusion administrative des romans de George Orwell et la fatalité désespérée des personnages de Kafka. Plus qu'un pamphlet sur nos sociétés obsédées par I'argent, ce petit roman constitue une intelligente fable sur le bonheur.

Paloma de Boismorel, GAEL

Sous son apparence légère, La Facture cache une terrifiante menace politique.(…) Au-delà de l'anti-utopie aux résonances totalitaires, qui, rassurons-nous, se réglera de façon bénigne pour notre aimable narrateur, la capacité au bonheur sert aussi de support à une morale réconfortante.

Le Matricule des Anges, Thierry Guinhut

Cette fable oppose un homme seul à un rouleau compresseur.

Pierre Maury, Le Soir

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