Il n’a jamais connu que les dunes et le désert, et pour toute compagnie sa mère qui lui raconte un monde détruit par la folie des hommes. Ici point de rose à soigner, point de renard ou d’astéroïde à chérir. La nostalgie n’a pas cours, seul compte ce qui autorise la survie : un appentis pour s’abriter des tempêtes de sable ; quelques palmiers et un puits ; beaucoup de lézards – et de rares légumes.
Consciente que son petit prince devra un jour désirer autre chose, la mère fait de lui le dépositaire de ses souvenirs. Elle lui représente ce qui composait l’existence d’avant : le goût du café fumant, l’arôme des fleurs, la rosée du matin sur les fougères, les notes d’un piano – mais aussi la haine, la cupidité et la guerre. Elle sait qu’un jour il faudra partir, s’arracher à ce lieu familier mais précaire.
À la mort de sa mère, terrassé par le silence, le garçon entreprend un long voyage pour revenir vers les hommes.
Fable exquise sur le désert intérieur de chacun, composé d’épreuves, de solitudes et de mirages, «Imaginer la pluie» s’attache à l’inventaire de ce qui est réellement indispensable à notre bonheur.
avril, 2017
11.50 x 21.70 cm
304 pages
ISBN : 978-2-330-07564-4
Prix indicatif : 21.00€
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Ici, il réussit une prouesse littéraire : un Petit Prince poétique, qui flirte parfois avec le côte aventureux de Barjavel.
Le génie de cette formidable épopée post-apocalyptique est, justement, de faire l'ellipse sur les conditions de I’apocalypse pour se concentrer sur le rêve d'un nouveau départ. Immaculé, à l'image de I’animal dont il a pris le nom, lonah affrontant le désert pour revenir à la vie s’empare de ce que la fin du monde a de plus précieux à offrir à la littérature comme à I’humanité : le luxe infini d’une page blanche.
Un récit profond, inspiré de la tradition zen, sur le sens de l'amour et du courage individuel.