
Les photographies d’Helen Levitt (1913-2009) évoluent dans un monde affranchi de la bienséance, du carcan des conventions et des normes sociales. Plus qu’un style ou un standard personnel, cette “manière de voir” tient à la fugacité, à l’impromptu ainsi qu’au caractère étonnamment théâtral des situations de dialogue saisies sur le vif dans les quartiers populaires de New York. Helen Levitt a toujours privilégié l’énigme et l’humour des comportements quotidiens qui constituent le tissu de la vie sociale.
juin, 2021
12.50 x 19.00 cm
144 pages
ISBN : 978-2-330-15008-2
Prix indicatif : 13.90€
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Très attentive comme Walker Evans à l’humaine condition, elle a observé comme personne les enfants jouant dans la rue, dans des scènes à la limite du surréalisme, ou du burlesque qu’elle admirait tant. Photographiant au Leica, comme Henri Cartier-Bresson, il semble qu’elle aussi soit une adepte de l’instant décisif, qui au fond est toujours magique.
Elle n’a pas cherché à se forger un style ou à faire de la photographie expérimentale. Au contraire, elle a laissé libre cours à la découverte et a saisi le spectacle imprévu qui se présentait à son regard.
La collection Photo Poche se dote enfin d’un volume dédié à la photographe américaine, qui toute sa vie captura l’âme de New York comme personne d’autre.
Aussi, si vous aimez la Grosse pomme procurez-vous l’opus numéro 165 de la mythique collection Photo Poche consacré à Helen Levitt. Un autre regard sur Brooklyn, le Lower East Side et les quartiers nord de Manhattan, en noir et blanc puis en couleurs.
Levitt photographie en noir et blanc, filme en noir et blanc, photographie en couleur, montre un diaporama... photographie, pendant plus de cinquante ans. Rien de statique chez elle, quand bien même elle s'en est tenue à un terrain, sujet : la rue, ceux qui la vivent. Aujourd'hui, dans les grandes villes occidentales, qui prendrait de telles images ?