Sous-titre
L'Ombre du chardon
Après des années passées en ville, Atsuko s’est installée avec sa famille dans le village où elle avait fondé une petite ferme biologique. Une amie de jeunesse, brusquement perdue de vue à l’époque, resurgit dans sa vie.
avril, 2018
10.00 x 19.00 cm
152 pages
ISBN : 978-2-330-08739-5
Prix indicatif : 16.00€
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Simple et condensée, attachée aux choses du quotidien, l'écriture minimaliste de Shimazaki révèle d'autant mieux la puissance des sentiments. (…), un roman à l'élégance très japonaise.
Dans son nouvel opus, quatrième volet de la série « l'Ombre du chardon », petit bijou d'observation et de délicatesse l'auteur se penche sur un sujet encore tabou au très machiste pays du Soleil – Levant : l'homosexualité féminine.
Une pure merveille !
Après Le Poids du secret et Au Coeur de Yamato, elle poursuit son troisième cycle romanesque intitulé L'Ombre du chardon, dans lequel elle observe l'intimité affective des individus, sans se départir de sa pudeur ni de son élégance.
Fuki-no-tô est un roman délicieux, exquis, subtil, évoquant irrésistiblement la cuisine japonaise, dont il est d’ailleurs beaucoup question, puisque son titre est le nom d’une plante très appréciée des gourmets. Il faut de la lenteur et de la disponibilité pour le goûter.
Aki Shimazaki est la spécialiste des hasards inquiétants.
Dans ce nouveau cycle intitulé L'Ombre du chardon et tout particulièrement dans ce quatrième opus, Aki Shimazaki évoque, à travers la métaphore de la nature, différentes féminités. Toujours avec poésie et sensualité, elle parle d'un sujet encore très tabou au Japon, l'homosexualité. Comme à son habitude, elle ouvre une nouvelle porte sur son histoire et ses personnages.
Observant les personnages qu’elle fait grandir, la romancière effleure, sans juger I’approche globalisante et entière des sentiments de ses deux personnages féminins. Ce court récit, sorte de composition florale dépouillée symbolisée par cette plante qui donne des fleurs soit mâles soit femelles postule que I’on peut enterrer mais pas déraciner sa vraie nature.
Toute la culture du Japon est traduite dans cette langue bien à elle, faite de phrases courtes où la beauté, le mystère et les esprits se cachent dans un monde concret, réel, sensuel. Bref, on vous recommande !
Ainsi l’art romanesque de Shimazaki permet de faire ressurgir les sentiments enfouis qui sont en chacun de nous, que sa condition d’exilée a tout simplement rendus plus aigus. Et ce lent processus de surgissement de fantômes, travaillé phrase à phrase, est ce qui donne à ses livres une subtilité inégalée.
Une sensualité douce et subtile nimbe ces pages aux tons rouges et gris-vert. Le camélia et le bambou, Fukiko et Atsuko. Un très beau livre sur la sexualité, la « normalité », les choix que chacun fait dans une vie qu’il construit pour lui-même mais aussi trop souvent pour se conformer à l’image que propose la société (…).
Elle choisit la retenue pour dire le débordement, scrute la nature comme reflet du paysage intime et touche à l'essentiel du sentiment amoureux avec une audace et une modernité décapantes. Pas un mot de trop, de l'émotion à foison.
Complexe et néanmoins limpide, l’œuvre d’Aki Shimazaki dit en peu de mots d’une infinie poésie l’essentiel de nos vies.
Un thème plutôt banal traité avec délicatesse et tout en non-dits, juste effleuré. (…) l'auteur japonaise Aki Shimazaki, installée au Québec, signe ici un court roman qui laisse le lecteur un peu à distance.
D’une écriture simple, quasi atonale, qui évoque le manga psychologique en noir et blanc, Aki Shimazaki (Le Poids cles secrets) utilise la métaphore botanique, celle du fuki-no-tô aux tiges souterraines, pour mettre peu à peu à jour les aspirations de ses protagonistes, (…). Observant les personnages qu’elle fait grandir, la romancière effleure, sans juger I’approche globalisante et entière des sentiments de ses deux personnages féminins.
Toujours avec poésie et sensualité, elle parle d'un sujet encore très tabou au Japon, l'homosexualité.
Dans ce roman fait de correspondances et d’échos qui tintent doucement, pas de déclarations fracassantes, pas de prises de position brutales, rien que la très ténue petite musique intérieure de l’introspection.