Un spécialiste libanais de l’archéologie orientale est invité dans le nord de l’Irak par un certain général Ghadban à expertiser diverses pièces antiques. Il est reçu au milieu de plantations qui sont comme une oasis dans le désert, un îlot hors du temps, où il attend son mystérieux hôte en méditant sur la splendeur des paysages et sur l’origine des pièces qu’il soupçonne d’être liées à un important trafic d’art. Mais en ce début d’été 2014, à la veille du déferlement de violence en Irak, ce lieu d’apparence si paisible, occupé par l’atypique brigade du général Ghadban, entouré d’un côté par les forces kurdes et de l’autre par les djihadistes de Daech, se retrouve aux avant-postes de grands bouleversements – autant dire que sa sereine beauté est digne du calme qui précède la tempête.
Sur les trésors à jamais perdus et sur la marche erratique de l’Histoire, Charif Majdalani signe un singulier roman d’aventures, aussi contemplatif et nostalgique que captivant, qui confronte le vain fracas humain à la bouleversante puissance de l’art et à l’immuable indifférence de la nature.
août, 2021
11.50 x 21.70 cm
272 pages
ISBN : 978-2-330-15386-1
Prix indicatif : 21.00€
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Derrière l’intrigue, soutenue par la belle plume de Charif Majdalani, la Dernière oasis cache une passionnante méditation sur la part de hasard qui se cache derrière certains. enchaînements politiques
Avec ce nouveau livre qui sent la chaleur, le désert et la guerre, le romancier Charif Majdalani nous entraîne dans une aventure captivante et réaliste. Une méditation sur la vie dans laquelle les hommes s’affrontent sans toujours savoir pour quels intérêts, sous le regard immuable de la nature et des ancêtres de pierre.
Hanté par un trésor introuvable et par une femme qui ne lui livrera jamais tous ses secrets, ce roman d’une obsession, qui tire sa séduction de la belle langue de Majdalani, laisse dans l’imagination du lecteur le souvenir durable d’un homme qui, monté sur une moto Suzuki 225 avec la fille du général à califourchon derrière lui, roule dans le désert à la fois vers sa perte et vers la fin du monde occidental.
Sur fond d’intrigues géopolitiques, le Libanais Charif Majdalani tisse un roman d’une beauté singulière, alliant l’aventure au contemplatif, l’immuabilité de la nature à l’absurdité des conflits qui la ravagent. Empreint de nostalgie et des désordres de notre monde. Dernière oasis célèbre avec grâce la fragilité de l’instant suspendu entre deux chaos.
Isolé dans une oasis irakienne, un expert en archéologie se retrouve au cœur des violences du Moyen-Orient. Magistral.
Charif Majdalani fait de cette oasis, préservée de la sécheresse au cœur du désert, le symbole poétique d’un havre subsistant encore dans un monde mis en branle.
Un roman virtuose sur le chaos du monde vu du Moyen-Orient.
D’une densité rare, Dernière oasis varie les registres sans jamais perdre sa fluidité. Charif Majdalani mêle brillamment roman d’aventures, thriller géopolitique, histoire d’amour, méditation sur le temps et l’histoire.
Une vraie enquête géopolitique, avec un suspens digne d’un polar.
Une réflexion profonde sur l’Histoire et le pouvoir des hommes, sur leur destin collectif, et dont la justesse résonne très fortement avec notre désarroi planétaire.
La narration a parfois le rythme d’un récit mythologique transmis depuis la nuit des temps, parfois la tension d’un thriller, parfois la force immersive d’un reportage. C’est sans doute la cadence de ces changements de rythme, et aussi les subtiles variations de distance entre l’auteur et le narrateur, qui donnent tant d’énergie et d’intensité au récit. Et qui font que le lecteur se laisse entraîner dans une réflexion troublante sur le hasard, sur ce que l’homme peut et ne peut pas face aux événements, sur ce que nous appelons l’Histoire.
Un roman manifeste.
Il faut lire ce livre.
Une oeuvre formidablement attachante.