J. C. Llop fait resurgir une ville engloutie – la Palma des années 1960 et 1970 – en lui tendant le miroir déformant de la ville du XXIe siècle où le climat se tropicalise, où certains quartiers ressemblent à Fez ou à Shanghai et où la cathédrale est envahie par la faune aquatique de Miquel Barceló. Il trace la mémoire sentimentale de ce Palma où se promenaient Jean Seberg et Joan Miró, où patrouillaient les Marines et où l'on écoutait Lou Reed.
février, 2013
14.50 x 22.50 cm
320 pages
ISBN : 978-2-330-01523-7
Prix indicatif : 23.50€
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Elégant et sensible, Dans la cité engloutie donne envie de monter dans le premier avion pour Majorque!
Écrivons-le d'emblée, ou presque, ce livre est magistral.
On pense sans cesse au merveilleux Istanbul d'Oran Pamuk.
Vu par le regard d'un enfant éternel qui se laisse guider sur les chemins de sa mémoire, la main dans la main de son père.
(…) une magnifique variation autour d'une ville aimée.
On y croise Albert Camus, Joan Miro ou Ava Gardner. Un peu de soi-même, aussi.
Grâce à lui, Palma a retrouvé son âme.
Parmi les plus belles pages du livre, celles où José Carlos Llop rappelle qu'il y a dans le fait d'être insulaire une sorte de "poids métaphysique"
Merveilleux livre des rebours. La littérature est bien un "testament du temps".
C'est avec la même ampleur [que Pamuk] que José Carlos Llop, le plus modianesque des écrivains espagnols, raconte sa Palma natale. Désormais Palma ne se visite plus : elle se lit.
À sa manière, érudite et délicate, Llop fait pour Palma ce que Cavafy et Durrell ont fait pour Alexandrie, Orhan Pamuk pour Istanbul ou Brodsky pour Venise. Après la lecture de Dans la cité engloutie, on ne marchera plus dans les rues de Palma avec le même regard.