Nabil Naoum est nouvelliste, romancier et critique d'art. Il écrit en langue arabe.
Son goût pour l’art, notamment arabe et contemporain, et les nombreux écrits qu’il lui a consacrés, lui valent d’être régulièrement sollicité comme critique ainsi que commissaire d’exposition indépendant.
Né au Caire en 1944 , Nabil Naoum y suit des études d’ingénieur, métier qu'il exercera à New York pendant une dizaine d'années. Depuis 1979, il se consacre uniquement à l’écriture.
Ses romans et nouvelles s’attachent à décrire les forces, parfois contraires, que l’homme en quête de lui-même, doit combattre, ou apprivoiser.
Marquée par l’inattendu et l’insolite, la course de ces individus pris dans d'invisibles rets, décrit avec méticulosité un monde nimbé de subtile étrangeté et qui nous apparaîtrait comme de côté. Un monde où l'on se découvre étranger à soi-même.
Qualifié par The Observer de « perles de l’économie », le style minimaliste de Nabil Naoum explore d’autant mieux le désordre du monde, qu’il souligne l’apparente rationalité de ses personnages.
Chez Actes Sud / Sindbad ont paru : Retour au temple (1991), Le Rêve de l’esclave (1994), Corps premier (1998), Les Rivages de l’amour (2003), Moi, Toutankhamon, reine d’Égypte (2005), Amir (2013) et L'Éclipse et autres nouvelles (2020).
Portrait © Richard Caillot
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