Jacques Drillon a écrit une quinzaine de livres : essais de littérature, pour la plupart, mais aussi d’esthétique, de grammaire, de musique, et des récits. Aux éditions Actes Sud, il a également publié Le Livre des regrets (1987). Directeur artistique d’enregistrements, il a supervisé l’édition discographique des neuf symphonies de Beethoven transcrites par Liszt pour piano seul, et de l’intégrale des sonates de Schubert jouées par Alain Planès. Répondant à des commandes ou à des désirs personnels, il a réalisé lui-même bon nombre de transcriptions. Après avoir publié une édition critique du Chant du cygne de Schubert/Liszt (Durand, 1995), il a conçu sa propre version, pour alto et piano, qui vient de paraître (CD Accord/Universal).
Jacques Drillon a enseigné la linguistique et l’esthétique à l’université ; il est aujourd’hui journaliste au Nouvel Observateur.