Un soir d’hiver, dans un RER qui traverse la capitale et file vers une lointaine banlieue au nord-ouest de Paris. Réunis dans une voiture, sept passagers sont plongés dans leurs rêveries, leurs souvenirs ou leurs préoccupations. Marie s’est jetée dans le train comme on fuit le chagrin ; Alain, qui vient de s’installer à Paris, va retrouver quelqu’un qui lui est cher ; Cigarette est revenue aider ses parents à la caisse du bar-PMU de son enfance ; Chérif rentre dans sa cité après sa journée de travail ; Laura se dirige comme tous les mardis vers une clinique ; Liad arrive d’Israël ; Frank rejoint son pavillon de banlieue.
Attentive et bienveillante, Anne Collongues fait tourner la lanterne magique de l’existence et livre un texte subtil, aussi juste dans l’analyse psychologique de ses personnages qu’émouvant dans la représentation de leur beauté banale. Ce qui les sépare, c’est finalement ce qui les rapproche : cette humanité qui fait de chacun d’eux un petit monde accomplissant sa modeste révolution, traçant une destinée minuscule qui, au fil de ce trajet dans la nuit des cités-dortoirs, va connaître sa modification.
mars, 2016
11.50 x 21.70 cm
176 pages
ISBN : 978-2-330-06054-1
Prix indicatif : 18.50€
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"C'est toujours un mystère la vie des autres", suggère Anne Collongues dans un très attachant premier roman qu'elle vient de publier, faisant valoir que, peut-être, le mystère est plus partagé que chacun est tenté de le croire. Elle écrit avec un exceptionnel sens du détail ou de la situation que lui apporte sans doute sa formation de photographe. Jouant la souplesse d'écriture, elle se fait complice de ses personnages, de leurs illusions enfouies et de leur besoin de se sentir toujours vivants. On voyage avec eux. On partage leurs déboires, leurs crispations et leurs peurs. Et, très vite, on reconnaît quelque chose de soi dans ces quelques destinées minuscules.
Quel tour de force que ce premier roman qui parvient à nous attacher à chacun ! Photographe de profession, Anne Collongues excelle aussi à décrire un paysage périurbain à la fois lugubre et fascinant.
À travers ce texte étonnamment maîtrisé, Anne Collongues met en forme romanesque ce paradoxe que l’on observe dans les portraits collectifs, qu’ils soient sur toile ou en cliché : l’extraordinaire singularité des êtres au-delà de l’apparente uniformité et, vice versa, un air de familiarité en dépit de la disparité.
C’est toujours un mystère la vie des autres, suggère Anne Collongues dans un très attachant premier roman qu’elle vient de publier, faisant valoir que, peut-être, le mystère est plus partagé que chacun est tenté de le croire. (…) Elle écrit avec un exceptionnel sens du détail ou de la situation que lui apporte sans doute sa formation de photographe. Jouant la souplesse d’écriture, elle se fait complice de ses personnages, de leurs illusions enfouies et de leur besoin de se sentir toujours vivants. On voyage avec eux. On partage leurs déboires, leurs crispations et leurs peurs. Et, très vite, on reconnaît quelque chose de soi dans ces quelques destinées minuscules.
Quel tour de force que ce premier roman qui parvient à nous attacher à chacun ! Photographe de profession, Anne Collongues excelle aussi à décrire un paysage périurbain à la fois lugubre et fascinant.
Très belle fresque d’un paysage humain à l’analyse psychologique fine et bouleversante. Un premier roman à la construction narrative très réussie.
Qu’est-ce qui fait alors qu’on ne lâche pas un livre qui débute comme ces trop prévisibles films catastrophe où une poignée de personnages nous sont donnés à suivre avant le crash de l’avion, l’explosion du volcan, le déferlement du tsunami ? C’est précisément parce qu’Anne Collongues porte sur chacun de ses héros d’une heure (le temps du trajet) un regard d’une justesse poétique, une attention prévenante qui touche. Dans la banalité du quotidien, elle saisit avec une belle économie de moyens ce qui permet de sortir Marie, Alain, Cigarette, Liad, Laura, Chérif et Frank de leur condition d’archétypes pour en faire des êtres vivants, là, devant nous. (…) Sans être moraliste, Ce qui nous sépare a quelque chose à dire de nos vies, de notre humanité. Avec délicatesse mais pas sans force.
Ce premier roman d’une photographe trentenaire est une formidable réussite. (…) De ces êtres en échec, des pans de la vie sont dévoilés dans une langue intense, d’une puissante finesse psychologique et humaine.
Ce premier roman d’Anne Collongues tient magistralement la distance ; une écriture vive et vraie, des personnages de chair et d’os.
Un roman habile, choral, dont le rythme s’accélère sur cent soixante-dix pages, à la poursuite du destin de chacun. (…) Un premier roman tout en fluidité, une écriture tendue et empathique.
Un premier roman prodigieux. (…) Je suis bluffée tant par la construction que par la force de ses personnages.”
L’écriture est belle, fluide, elle a souvent une musique comme celle du vent. Elle est sensible, attentive et attentionnée. Elle capte quelque chose de notre humanité..."
Christophe (librairie M'Lire, Anjou)
Dans ce premier roman, Anne Collongues joue subtilement sur les notes de l’introspection pour faire de la banalité d’une vie quotidienne au moment des transports en commun un récit passionnant à lire.
Un roman original, pessimiste mais réaliste, avec une analyse extrêmement fine de personnages attachants et une écriture dynamique.
Ce qui nous sépare est le premier roman d’Anne Collongues, également photographe - cela se «voit» dans son récit d'une incroyable maîtrise et plein de maturité. (...) Est-ce le regard tendre et bienveillant d'Anne Collongues sur ces existences qui nous les rend si attachantes. Sans doute. On pense, sans comparer, au travail entrepris par Pierre Michon dans Vies minuscules. La romancière a le sens du portrait, de ces infimes détails qui en disent long. (…). Ce sont ces gestes qu'Anne Collongues a su magnifiquement capter. Ce beau premier roman en appelle d’autres.
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