Aller au contenu principal

Ce qui nous revient


Louisa Gorki avait dix ans quand sa mère soprano l’a embrassée en lui lançant “À dans trois jours !” – et n’est jamais revenue. Ce n’est que plus tard que la ?llette a appris de son père Nicolaï la raison de la fuite d’Elena : celle-ci ne s’absentait pas pour un récital mais, enceinte d’un enfant trisomique, pour un avortement. Elle s’est ensuite sentie incapable de rentrer chez elle, et Louisa a grandi seule avec Nicolaï et leur chagrin.

Quinze ans après, Louisa prépare un doctorat en médecine. C’est dans ce cadre qu’elle rencontre Marthe Gautier qui, à la ?n des années 1950, a joué un rôle capital dans la découverte du chromosome surnuméraire de la trisomie 21 et s’est vue écartée de l’histoire o?cielle au pro?t d’un collègue masculin. Ces deux femmes ont beaucoup à apprendre l’une de l’autre sur la science et la conscience, la résilience et la persévérance, la dépossession et l’indépendance.

Si ce texte est une ?ction, Marthe Gautier est bien réelle : celle que l’on surnomme la Découvreuse oubliée habite à Paris. Mêlant une authentique controverse scienti?que à un drame familial bouleversant, Corinne Royer place son manifeste pour une réhabilitation tardive au cœur d’un roman fougueux et fantasque, et célèbre les promesses ?eurissant dans les creux dessinés par la perte.

janvier, 2019
11.50 x 21.70 cm
272 pages


ISBN : 978-2-330-11778-8
Prix indicatif : 21.00€



Où trouver ce livre ?
Ce livre existe également en version numérique

Corinne Royer signe un roman féministe et intelligent sur la perte et l’absence, et sur « l’effet Matilda », le déni de la contribution des femmes à la recherche. Brillant.

Adeline Fleury, La Parisien WE

Ce qui nous revient redresse les torts.

Virginie Bloch-Lainé, Libération

Roman poignant qui se lit comme un thriller à double vantaux… La nature de la structure narrative offre de magnifiques plages de lecture avec une syntaxe rare aux mots choisis.

François Xavier, Le Salon Littéraire.com

Ce qui nous revient, le très beau et quatrième roman de Corinne Royer, auteure à l'écriture fraternelle.

François Xavier, Clone of Le Salon Littéraire.com

Grâce à un livre de la romancière Corinne Royer, le nom de Marthe Gautier sort enfin de l’ombre.

Marie Colmant, France Info

Corinne Royer a construit un récit sans aigreur, mais traversé par une lancinante tristesse, pour cette enfant abandonnée, cette mère et ce père si seuls et dévastés, cette chercheuse dépossédée des fruits de son travail.

Soline Roy, Le Figaro

Un texte profond et sensible.

Ariane Bois, Psychologies

Marthe Gautier a percé la mécanique fondamentale de la trisomie 21, mais elle n'a jamais été reconnue comme l'auteur de cette découverte, qu'un homme s'est indûment attribuée… L'écrivaine Corinne Royer rend justice à son histoire.

En lisant le roman, elle semblait étonnée : "Est-ce vraiment moi ? Quelle vie !".

On retrouve les thèmes récurrents de la romancière : la figure maternelle, le père chancelant, l'identité, la place des femmes et la nature.

Kerenn Elkaïm, Le Nouveau Magazine Littéraire

Avec sa maestria habituelle, l’auteure mélange mots pesés, pensés, repensés et narration complexe.

Rien n’est dit frontalement, de façon linéaire, son écriture creuse un sillon sous la terre entre les iris et les herbes folles, traverse l’écorce d’un hêtre pleureur.

Virginie Gatti, L’Humanité

Un roman doux et perspicace.

À mots précis, Corinne Royer rend à Marthe Gautier ce qui lui revient, la place pleine et entière qui est la sienne.

Frédérique Bréhaut, Le Maine Libre et Presse Océan

Très beau récit de rencontres résilientes.

Andreina de Bei, Sciences et avenir

Fougueux et passionnant, ce roman entrecroise les destins des deux femmes avec brio.

Dominique Fidel, Simple Things

Mêlant fiction et réalité, au cœur d’un drame familial bouleversant, l’auteur réhabilite Marthe Gautier, la "Découvreuse oubliée" du chromosome de la trisomie 21.

Aude Terray-Latour, Fréquence protestante

Du même auteur