Dans le huis clos infernal d’une ville ravagée par la guerre nucléaire qui oppose Russie et États-Unis, un jeune garçon erre. L’adolescent avait quitté le refuge où il avait trouvé abri avec ses amis pour aller décrocher, par curiosité plus que par compassion, un parachutiste américain blessé, suspendu aux poutres d’une maison éventrée. À son retour, le refuge a été bombardé, tous sont morts et son petit frère Théo a disparu. Flanqué du parachutiste, avec la crainte permanente de rencontrer des soldats ou des mutants irradiés évadés de la “Zone rouge”, le narrateur se met en quête de Théo sous les bombardements et les tirs d’armes automatiques.
Roman postapocalyptique sur lequel plane l’ombre tutélaire de Cormac McCarthy, roman d’errance et de nuit, «La Guerre après la dernière guerre» imagine l’humanité d’après la fin de la civilisation. La cendre a enseveli la ville comme la guerre a enseveli le temps. Reste l’obligation, impérieuse, vitale, de retrouver l’espoir.
octobre, 2019
13.50 x 21.50 cm
208 pages
ISBN : 978-2-330-12725-1
Prix indicatif : 21.50€
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Après un premier roman remarqué, l’écrivain hongrois Benedek Tótth récidive avec une fable post-apocalyptique à la fois sombre et mélancolique. Âmes sensibles, s’abstenir. [...] Ce traducteur hongrois d’Aldous Huxley, de Hunter S. Thompson ou de Bret Easton Ellis est devenu en seulement deux livres l’une des plumes les plus prometteuses de la littérature de genre européenne. […] Cet automne, il signe son grand retour avec un nouveau bijou, La guerre après la dernière guerre. [...] En reprenant avec brio les codes classiques du genre et en célébrant l’influence majestueuse de La Route de Cormac McCarthy, Benedek Tótth dresse l’infâme portrait d’une humanité privée de toute forme de civilisation.
Le Hongrois Benedek Tótth ne fait pas de cadeau. [...] Un roman post-apocalyptique de poids pour imaginer l’humanité d’après la fin de la civilisation.
Le roman est d’autant plus glaçant que la réalité qu’il décrit ne semble finalement pas si lointaine que ça. [...] “La cendre a enseveli la ville comme la guerre a enseveli le temps”, et pourtant le narrateur garde l’espoir ; il s’agit là d’un besoin vital, et on se passionne pour sa quête. Sera-t-elle fructueuse ? Il faudra attendre les dernières pages du roman pour le découvrir, et se préparer à un coup de fouet à la lecture du dernier paragraphe.
J’ai été frappée par cette citation “C’est ce qui n’a jamais existé qui nous manque le plus” qui pour moi est un condensé du roman.
Un livre hallucinant.
Apocalypse d’une densité peu habituelle, contée à la première personne du présent de l’indicatif pour mieux plonger le lecteur dans l’abomination de la désolation, son auteur, hongrois, nous invite ainsi à méditer sur notre devenir incertain par ces temps de réchauffement climatique, présent lui aussi dans cette atmosphère étouffante qui fait tomber la neige et plus souvent pleuvoir la cendre.
La voix si particulière du garçon, empruntant à la morgue adolescente de L’Attrape-cœurs de Salinger comme à la gouaille des jeunes héros de Mark Twain, rend plus déroutant encore ce récit d’initiation à l’envers, voyage au bout d’une nuit dont on pressent qu’il sera sans aurore.
Un voyage initiatique dans le pire monde : l’après de la dernière guerre. […] Puissant.
Le jeune homme fait un récit quasi clinique de ce qu’est devenue sa vie, avec les souvenirs de celle d’avant : une fuite permanente peuplée d’horreurs qui côtoient le fantastique. [...] Le lecteur ne sort pas indemne de cette traversée de l’enfer, magnifiquement décrite, entre visions cauchemardesques et horribles péripéties, où bombardements et soldats décérébrés répandent la mort.
Une œuvre post-apocalyptique puissante qui glacera le lecteur par la noirceur de ses descriptions ainsi que par la vraisemblance de la réalité qu’il décrit. [...] À la lecture de ce récit, on réalise l’absurdité de la guerre, des combats qui se poursuivent au-delà de l’entendement, lorsque tout a été détruit et qu’il n’y a plus rien à gagner. [...] La guerre après la dernière guerre restera gravé dans la tête du lecteur pour un long moment.
C’est une vraie bombe atomique que nous lâche l’auteur Benedek Tótth pour son deuxième roman. C’est puissant et impactant sur le coup et les retombées vont vous marquer pour un certain temps. C’est court, intense, chaque page du roman est une balle qui touche sa cible. Une fois terminé, on se repasse les images, les scènes d’horreur, les souffrances ressenties et le stress post-traumatique n’est pas loin alors l’envoie de le partager sera viscéral. [...] Percutant et incisif.
Un roman qui va en retourner plus d’un ! [...] La guerre après la dernière guerre est un grand livre de SF ! Révérence et chapeau bas !
Benedek Tótth est l’auteur d’un roman singulier qui tranche avec les standards du genre.
Un roman particulièrement sombre qui reprend la hantise passée d’un conflit américano-soviétique, où la seule obsession du personnage est de survivre.
Entre série Z, roman post-apocalyptique et récit de politique-fiction, Benedek Tótth livre un texte dont la noirceur est comparable à son premier roman, Comme des rats morts. Un rappel à l’ordre pour une humanité qui plonge irrémédiablement vers l’abime.
Dans un décor de désolation absolue, le héros s’enfonce dans une désespérance sans fin qui l’éloigne définitivement de son enfance. Un roman postapocalyptique particulièrement sombre.
Le deuxième livre du Hongrois Benedek Tótth est aussi court qu’intense.
Une lecture qui laisse des traces.
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