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L'oiseau qui buvait du lait



Une série de crimes hors-normes se produit à Vilnius. Des jeunes filles sont retrouvées mortes, nues, un oiseau déposé sur leurs cadavres. Toutes avaient récemment accouché et l’assassin avait tété leur sein gauche.
En lisant Jaroslav Melnik, Freud aurait bu du petit lait…
Après "Macha ou le IV e Reich", Jaroslav Melnik est de retour avec un polar singulier et profondément perturbant qui interroge l’amour maternel, la dépendance et les croyances auxquelles on se raccroche.
 

janvier, 2023
14.50 x 24.00 cm
496 pages

Michèle KAHN

ISBN : 978-2-330-17195-7
Prix indicatif : 24.50€



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Ce livre existe également en version numérique

Le glissement entre l’Éros et le Thanatos est au centre du livre.

Elise Lépine, FRANCE CULTURE - Mauvais genres

Jaroslav Melnik croise la question du mal avec celle de la liberté. Les libertés que la société donne, et celles que l’on s’octroie. Butkus comme l’antagoniste prennent ainsi quelques libertés, mais pas pour les mêmes raisons. Le livre pose aussi des questions morales, lorsque les protagonistes s’interrogent sur la religion et la croyance. En effet miroir, là où l’antagoniste a choisi une voix et s’y enfonce (s’y perd), le protagoniste s’interroge et tente de comprendre. C’est une des marques des meilleurs thrillers, cet effet miroir et cet affrontement entre le mal et le bien.

Emeric Cloche, FONDU AU NOIR

Réussite impossible à divulguer. Contentons-nous d'en évoquer les fils qui entrelacent fantastique, dérives sectaires et adoration d'un dieu aigle égyptien. Bref, tous les ingrédients nécessaires pour qu’un lecteur, muni de ce viatique débridé, cavale de page en page.

Bertrand Raison, LA REVUE DES DEUX MONDES

Jaroslav Melnik nous fait découvrir les conditions climatiques et économiques très rudes de la Lituanie, dont le contexte géopolitique est également exploré. L’auteur consacre une grande part de son récit à la vie des personnages, en décrivant leurs nombreux souvenirs. Buktus devient rapidement très attachant et son histoire, plutôt triste, va connaître quelques rebondissements heureux qui permettront au lecteur de fuir la noirceur du roman, dont le dénouement est à la hauteur des aventures du plus célèbre des psychopathes lituaniens... Hannibal Lecter ! 

Laurence Juan, À VOIR À LIRE

Dans ce roman policier, Jaroslav Melnik écrit de manière fine, dans une intrigue très construite, sans appuyer les effets qui pourraient naître soit des actions du tueur, soit des atermoiements du policier. L'Oiseau qui buvait du lait est un roman maitrisé dont l'intrigue nous maintient en éveil sur un nombre de pages assez conséquent. Une bonne surprise pour un auteur peu connu sur un thème que l'on pouvait penser rebattu. 

Laurent Greusard, K-LIBRE

Un roman puissant et glaçant.

Michel Nivoix, ENTREPRISES MAGAZINE

Si LOiseau qui buvait du lait est un vrai roman policier, avec au cœur de l'enquête un commissaire fatigué, le suspense y frôle l’ésotérisme.

Martine Freneuil, LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN

Au-delà du personnage très original et du dépaysement lié au pays peu utilisé en polar, ce pur roman de procédure policière moins glauque qu’il n’y paraît évoque avec intérêt le processus qui transforme l’homme en psychopathe.

Jean-Paul Guéry, LE MAINE LIBRE

Un des polars les plus singuliers, les plus étonnants, d’une inspiration vraiment unique.

François Angelier, FRANCE CULTURE - Mauvais genres

On croise des maniaques, des cinglées, des adeptes d’une secte. Une enquête barbouillée de noir, qui se double d’une belle évocation de Vilnius, jadis, à travers ses parcs, le quartier bohème d’Uzupis, ou le mont des Trois-Croix. Le dénouement de l'affaire en déroutera plus d’un : Melnik a donc réussi son pari.

Thierry Clermont, LE FIGARO

Un polar profondément perturbant sur l'amour maternel, la dépendance et la corruption. Âmes sensibles, s'abstenir !

Stéphanie Lohr, ICI PARIS

 À plus d’un titre, L’Oiseau qui buvait du lait est un polar rare et troublant. D’abord parce qu’il se passe en Lituanie, particularité qui nous permet d’entrer plus avant dans la réalité et la vie quotidienne de ce petit pays balte. Ensuite parce que son auteur, Jaroslav Melnik, est né en 1959 en Ukraine, qu’il est à la fois écrivain et philosophe, qu’il écrit en russe…

Mireille Descombes, POLAR, POLIS ET CIE

Un récit haletant et efficace, magnifiquement écrit.

Coline Bouvart, PLEINE VIE

Au lecteur de découvrir ce polar magistral qui laisse pantois...

Gaston-Paul Effa, LA SEMAINE DE NANCY

La première version du roman a dormi pendant huit ans dans ses tiroirs. Et puis la guerre en Ukraine a éclaté. Jaroslav Melnik s'est souvenu de ce qu'il était, de la langue qu'il parlait, de ce que la Russie représentait pour lui. Alors, il a repris son ouvrage et l'a achevé. L'Oiseau qui buvait du lait est un polar sombre et dérangeant qui dépasse aujourd'hui ce que l'auteur avait d'emblée voulu exprimer. […] La géographie prend de l'importance. On dévore les passages où le romancier décrit l'isthme de Courlande qui a été placé sous la protection de l'UNESCO. 

Karen Lajon, LE JOURNAL DU DIMANCHE

L’enquête est très délicate, toute l’équipe de flics de Algimantas Butkus subit une énorme pression des médias et du pouvoir, tâtonne, s’égare, doit plonger très loin dans l’ésotérisme, dans un mysticisme qui tend vers le christianisme primitif. C’est flippant et passionnant, Freud aurait adoré. On frôle juste le fantastique, l’intrigue est réellement fascinante, envoûtante et sa résolution nous entraîne très loin dans la psyché malade d’un tueur.

NYCTALOPES

Dans ce livre, Jaroslav Melnik questionne l'amour maternel et la foi. Y a-t-il encore une vie après la mort de sa mère, jeune ? Y a-t-il une différence entre une religion et une croyance ? Il interroge le réel et le fantastique. Comment devient-on un assassin ? L'auteur de Macha ou le IVe Reich laisse éclater tout son talent. [...] L’écrivain ukrainien, installé à Vilnius, raconte aussi son pays d'adoption et notamment l'exode des jeunes vers le Royaume-Uni, à la recherche d'une vie meilleure. [...] Un roman fascinant.

Mohamed Berkani, FRANCEINFO CULTURE

Ce page turner est un formidable portrait de la Lituanie post-communiste, tiraillée entre ses relations avec la Russie, ses racines polonaises, la tentation de l’émigration et l’attachement au pays.

Isabelle Lesniak, LES ÉCHOS WEEK-END

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