Brenae Brasil est une étoile montante du LAAC, l’école d’art la plus prestigieuse des États-Unis. Son avenir semble tout tracé et la promesse d’une célébrité mondiale assurée. Mais juste après avoir terminé une oeuvre dérangeante et provocante sur l’assujettissement du corps féminin, elle est retrouvée morte sur le campus. Dans les hautes sphères artistiques de la Cité des Anges, c’est le choc. Rejetant sans équivoque l’hypothèse du suicide avancée par la police, la fondatrice du Rocque Museum, qui mène sa propre enquête, charge une de ses collaboratrices, Maggie Richter, de mettre à nu la vérité. Infiltrant un groupe d’élèves qui se disputent les faveurs du directeur de l’école après la disparition tragique de sa protégée, cette dernière ne tarde pas à comprendre que dans le maelstrom obsessionnel de l’ambition, une vie humaine a peu de valeur. Mais le diable se cache dans les détails. Plus précisément, les détails d’une oeuvre qui n’a plus de maître.
Après "Le Musée des femmes assassinées", Maria Hummel poursuit sa fascinante immersion dans les coulisses de l’art contemporain et livre un nouveau thriller retors qui interroge la fétichisation des femmes.
février, 2023
14.50 x 24.00 cm
336 pages
ISBN : 978-2-330-17383-8
Prix indicatif : 22.80€
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Elle brosse un portrait pas vraiment flatteur d’un milieu où les inimitiés, les rivalités, la concurrence sont d’autant plus exacerbées que chacun, ici, se doit de briller. Que l’on soit artiste, galeriste, professeur, directeur de musée, agent ou assistant(e) aux dents longues, on ne s’embarrasse guère de sentiments et on ne manque pas une occasion de se faire valoir. À cet égard, Maria Hummel ne fait que grossir un peu le trait.
Le monde de l’art est un endroit apparemment glamour : des musées prestigieux, de riches donateurs, un nouvel artiste toujours à l’horizon. Ces types d’endroits, où tout semble trop beau pour être vrai, constituent les meilleurs décors pour les thrillers, c’est pourquoi Maria Hummel a écrit deux ouvrages pour sonder l’obscurité qui peut se cacher derrière ces murs. […]. Une enquête prenante sur le pouvoir et le monde de l’art.
Interrogeant la consommation du corps féminin dans l’art, ce roman noir est une immersion angoissante dans les coulisses de l’intelligentsia du bon goût et une mise en abyme de notre fascination morbide pour la violence.