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Coffret Millenium NE



La trilogie cultissime aux plus de quatre millions d'adeptes, en coffret.

novembre, 2008
0.00 x 0.00 cm
0 pages

Lena GRUMBACH
Marc DE GOUVENAIN

ISBN : 978-2-7427-7470-8
Prix indicatif : 69.80€



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Depuis sa sortie, en 2005, ce livre m’a été recommandé par des étudiants, des retraités ; des hommes, des femmes, des assistantes de crèche, des chercheurs et des banquiers d’affaires. Des gens issus de milieux très différents et aux habitudes de lecture qui le sont tout autant, tous unanimes dans leur jugement.

Johanna Koljonen, Courrier International (Fokus extraits)

Ce polar d’enquête est aussi un thriller, un livre d’action. Mais c’est surtout un livre politique, peut-être la plus extraordinaire œuvre littéraire défendant la démocratie, ses valeurs, son fonctionnement, les risques que lui ont fait courir les officines secrètes censées la défendre. (…) Jamais un roman, policier ou non, n’aura reposé sur autant de connaissances précises d’une société, de ses institutions, de sa presse, de son économie. Le suspense, précisément, est lié à cette connaissance : c’est comme si nous pénétrions dans les sous-sols du pouvoir pour voir fonctionner la machine à broyer.

Michel Contat, L’Illustre

Les spécialistes du polar n’ont pas fini de s’expliquer les raisons du succès planétaire de la trilogie suédoise. A mon avis, tout réside dans le surgissement de son héroïne. Un mètre cinquante, quarante kilos, tatouée comme un chef Yakusa, des piercings spectaculaires, elle fait sauter les verrous informatiques du Pentagone, opère des transactions comme un trader de la Société Générale, et transfère dollars et euros dans des îles lointaines. On peut ajouté à cela une bisexualité assumée et une virtuosité dans le maniement de la matraque électrique… Fille naturelle de James Bond et de Cruella, on n’oublie pas cette frêle demoiselle à qui l’on doit quelques beaux frissons.

Patrick Cauvin, Prima

L’éternelle lutte du bien contre le mal trouve une traduction politique en prise avec l’actualité. Si le bouche-à-oreille s’est montré si efficace pour ces trois romans, c’est sans doute en bonne partie parce qu’ils sont un remède à la mélancolie, comme eût dit Ray Bradbury, un antidote manifestement attendu, bienvenu, aux désarrois et aux désenchantements liés à l’effacement des utopies de gauche. C’est au fond le message central de Millénium, et la vrai clé de son impressionnant succès.

Roger Gaillard, Le Temps

Millénium a beau émarger au rayon polar-roman noir, un optimisme s’en dégage, qui tranche avec une production plutôt portée au pessimisme ou, au minimum, à la mélancolie… Millénium fourmille de salauds très salauds, qui doivent leur prospérité à une société gangrenée. Mais l’ensemble fait triompher des valeurs pour le moins rassurantes : droiture, perspicacité, ténacité, solidarité. Ce sont les qualités qu’incarnent sans jamais vraiment faiblir ses héros, même face à la pire adversité – même sous la torture. Bref, le nerf de Millénium est fondamentalement sympathique et optimiste.

Sabrina Champenois, Libération

Depuis Agatha Christie et ses polars noirs, les lecteurs croyaient que le genre policier était le monopole des British. Et voilà qu’un auteur venu des grands froids, de la région des Vikings, renversait la donne. Il allait prouver que les descendants de Bernadotte pouvaient défier le style policier avec brio. (…) Le roman accroche par ses détails, ses situations et surtout ses personnages atypiques et attachants. Maître de la narration, Stieg Larsson fascine et prend le lecteur dans ses filets. Comme une araignée, il tisse sa toile lentement, mais avec élégance et finesse autour de ce lecteur qui suit en une sorte de circonvolution les tracas des deux protagonistes.

Colette Khalaf, L’Orient le jour

Interrogez vos amis, ceux qui ont goûté à Millénium sont devenus accros. Pour quelles raisons ? Là, réside toute l’alchimie de ces romans qui tiennent du polar, du roman d’espionnage, de l’essai économique contre la société capitaliste, du feuilleton à rebondissements (…) Impossible en quelques lignes de résumer l’intrigue de ces récits qui peuvent se lire séparément mais forment un tout cohérent. Essayons tout de même. Millénium est une grande quête de la vérité menée par plusieurs journalistes qui enquêtent sur plusieurs disparitions suspectes (1er tome) et, ensuite, sur le trafic des prostituées (2ème tome). Est-ce tout ? Non, Stieg Larsson parvient à tenir le lecteur en haleine en construisant une intrigue subtile et en donnant aux personnages une étonnante densité. En fermant le livre, on a l’impression d’avoir rencontré Elisabeth Salander, Mickael Blomkvist, Erika Berger… et des individus moins recommandables.

Vincent Claes, Journal du médecin

Avec une efficacité plus radicale que chez son compatriote Henning Makell, sa fiction raie l’image de la Suède aussi proprette qu’un salon Ikea et suggère que sous le tapis de la démocratie scandinave se cachent quelques pourrissants remugles. Du nazisme rampant à la corruption industrielle, du trafic de prostituées de l’Est aux sévices d’une police secrète, Larsson n’épargne rien ni personne. Mieux, ce conteur d’enfer réussit à légitimer les situations les plus extravagantes tout en les enrobant d’une généreuse pâte humaine. Loin des clichés du détective flirtant avec les excès d’alcool ou les angoisses de la solitude, Mickael Blomkvist ne se connaît qu’un (léger) vice, sa propension invétérée à séduire la gent féminine.

Bernard Chappuis, 24 Heures

Avec ces deux personnages, Larsson place la mémoire au cœur de son travail. C’est tout à la fois celle des ordinateurs que la jeune femme, hackeuse émérite, pénètre jusque dans leurs couches les plus profondes, celle aussi d’un pays réputé sans tache mais qui occulte volontiers certaines pages sombres de son histoire. La mémoire enfin d’un patrimoine littéraire auquel Millénium rend un hommage clin d’œil : le journaliste héros y porte le surnom de « super-Blomkvist », détective enfant né de l’imagination de la romancière Astrid Lindgren, par ailleurs créatrice de l’universelle Fifi Brindacier dont l’insolence et la détermination ne sont pas sans rappeler le fichu caractère de Lisbeth Salander.

Alain Léauthier, Marianne

Mais si Millénium et les trois pavés qui la composent (de 600 à 700 pages) peut se targuer de jouir d’un buzz aussi important, c’est avant tout grâce à sa qualité peu ordinaire. Avec son écriture au scalpel fouillant le moindre détail sans jamais tomber dans l’ennui, avec sa multitude de personnages hauts en couleurs et finalement familiers, avec ses intrigues si denses qu’elles en deviennent difficilement racontables mais pas pour le moins prenantes, et jusqu’à ses titres aussi improbables que séduisants, Millénium va bien au-delà de la simple série de polars, elle crée tout un univers auquel on ne peut que s’attacher et dans lequel on plonge avec une délectation certaine. Une série franchement unique en son genre, à laquelle on ne peut que regretter de ne pas avoir donner de suite, mais qui sait, peut-être au fond d’un tiroir quelque part, un jour…

Alyz Tale, Elegy

Palpitant, mais chut… Rien à dévoiler ! Sauf cette ambiance particulière des polars suédois, très en vogue depuis l’arrivée du célèbre et sombre commissaire Walander, héros d’Henning Mankell et dont Blomkvist et ses amis sont l’exact opposé. Il y a de la joie de vivre, de baiser, de boire au journal “Millénium”, qui a donné son nom aux romans. Et cette passion d’un journalisme libre et indépendant ! Inespéré en ces temps de concentration des pouvoirs… Des centaines de milliers de lecteurs un peu partout en Europe. Et avec eux, déjà, la nostalgie en fermant le dernier livre.

Dominique Simonnot, Le Canard Enchaîné

Millénium, ça n'est pas le Da Vinci Code, pas une course à l'échalote mystico-historique. La parano est omniprésente, mais sous forme acceptable pour l'intelligence. A savoir : au nom d'intérêts (privés, politiques, économiques), on nous cache des choses, y compris dans une démocratie, y compris dans les soi-disant Eden sociaux-démocrates, et, pour taire la vérité, des complots peuvent s'ourdir jusqu'au sommet de l'Etat... Mais Larsson a pour lui d'autres qualités : il a des histoires plein les poches, il ne craint pas le rebondissement le plus fou (la crevette Salander se joue de types surarmés, on observe même un cas de résurrection), et il sait installer des personnages, qu'on se surprend à reconnaître alors que chaque volume fourmille de seconds couteaux. Voilà, il y a dans Millénium une générosité enthousiaste et décomplexée (jusque dans le sexe) très communicative. Ceci explique peut-être cela.

Sabrina Champenois, Libération

Millénium, l'imposante trilogie du Suédois Stieg Larsson, est en train de devenir un livre culte grâce à un bouche-à-oreille aussi fervent qu'efficace, où l'auteur, doté d'un stupéfiant bagage informatique et politique, s'attaque aux poids lourds de la délinquance financière, liée à des groupuscules fascistes, à des réseaux de prostitution balkanique et, cerise sur le gâteau, à une organisation secrète au sein même de la Sûreté nationale suédoise. Ses livres sont une peinture au vitriol de la société suédoise, bien loin des images lisses que l'on nous sert trop souvent... Relations amoureuses, conflits professionnels, suspense à couper le souffle : entrez dans le monde de Larsson et vous êtes fichu !

Marie-France Rémond, Le Nouvel Observateur

Le troisième volume de Millenium porte sur la laborieuse réhabilitation d'un individu, devenu la cible de tout un système politique et judiciaire...
Après avoir remis à son éditeur le manuscrit des trois premiers volumes de "Millenium", Stieg Larsson est mort brutalement en novembre 2004, à 50 ans. Cette mort prématurée a sans doute contribué à faire de "Millenium" une oeuvre culte mais les qualités du projet y auraient bien suffi... On peut s'étonner que les dérives décrites par Stieg Larsson puissent se produire dans une démocratie. Mais comment s'assurer que les services secrets, échappant par définition à tout contrôle, se comportent toujours dans le strict respect de la Constitution ? C'est à cette question que Larsson s'efforce de répondre dans cette fresque policière pleine de rebondissements et peuplée de personnages attachants.

Gérad Meudal, Le Monde

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