Babel
Février, 2010 / 11,0 x 17,6 / 304 pages
traduit de l'anglais (États-Unis) par : Marianne VÉRONISBN 978-2-7427-8839-2
prix indicatif : 8, 70€
Babel n° 1000
Genre
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L'homme qui tombe
Don DELILLO
Affrontant, avec les seules armes de son art, un monde en morceaux dont la représentation s’est perdue avec les attentats du 11 Septembre, Don DeLillo donne à voir les ressorts brisés de la belle machine humaine – psychisme, langage et corps impuissant confondus. Voyage au coeur de notre histoire commune, exploration magistrale des effets et des causes d’une catastrophe, ce roman fraye le chemin d’une catharsis qui autorise à regarder en face le Mal dans tous ses inévitables et fulgurants avènements.
Didier Jacob, Le Nouvel Observateur
« D’une parfaite pudeur romanesque, Don DeLillo sait embrasser dans une seule image tout le spectre du tragique, comme lorsqu’à la fin du livre le héros voit tomber d’une tour une chemise en feu, « agitant les bras comme rien dans cette vie ». »
Marie-Caroline Aubert, Marie-Claire
« Dans ce texte, qui déroute au début et bouleverse ensuite, il façonne son style dans la matière même du sujet : le flottement qui s’est emparé des survivants après la catastrophe est le reflet des certitudes qui ont volé en éclats en même temps que les tours. »
Alexandre Fillon, Livres Hebdo
« Symbolique et d’une rare poésie. L’Homme qui tombe se lit comme une puissante variation sur le déclin de l’Amérique à travers les tourments d’un couple. »
Bruno Corty, Le Figaro
« Le plus fort roman sur le 11 septembre et ses conséquences. La synthèse, magistrale de toute son œuvre. »
Florence Noiville, Le Monde
« Il y a dès les premières pages, quelque chose d’instantanément charnel. Un grand roman. »
Marine Landrot, Télérama
« Don DeLillo est devenu l’un des plus grands romanciers américains, forant les mythes de son pays avec une poésie du chaos très personnelle. Son style à la fois volatil et touffu, caustique et exalté, emmène le lecteur toujours plus loin. Absurde, insécure, joueuse, glissante, la langue de Don DeLillo est fidèle à sa légende. »
Michel Schneider, Le Point
« DeLillo écrit là le plus beau roman sur un événement qu’il a décrit douze ans plus tôt – prémonition d’écrivain – dans Joueurs. »
François Busnel, L’Express
« Don DeLillo, le plus grand explorateur de la modernité. Avec L’Homme qui tombe, courte et magistrale fable sur les lendemains d’une journée qui changea la face du monde, l’écrivain d’origine italienne confirme qu’il est bel et bien devenu le chroniqueur de l’Age de la terreur. »
Marie-Laure Delorme, Le Journal du Dimanche
« Un roman a couper le souffle. La beauté du roman, au delà de l’immense maîtrise littéraire, tient au regard du romancier. »
François Busnel, LIRE
« L’Homme qui tombe est peut-être le meilleur roman jamais écrit sur le 11 septembre. Visuel, métaphorique, cinglant. Cérébral, certes mais bref et puissant… »