Au milieu des années 1970, alors que le féminisme connaît un élan sans précédent aux États-Unis, les trois photographes américaines Eve Arnold, Abigail Heyman et Susan Meiselas publient des livres d’un genre nouveau. Associant témoignages et images, elles offrent un regard inédit sur la vie des femmes dans le monde du travail et l’existence quotidienne, jusque dans leur intimité. Femmes à l’œuvre, ces trois photographes imposent leur signature et mettent les femmes à l’épreuve de l’image photographique, contournant les clichés pour dessiner des représentations alternatives.
septembre, 2019
19.00 x 21.00 cm
168 pages
ISBN : 978-2-330-12519-6
Prix indicatif : 35.00€
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Cette exposition historique retrace le parcours de trois pionnières dans le monde très masculin de la photographie et leur engagement pour le droit des femmes.
Cette exposition historique retrace le parcours de trois pionnières dans le monde très masculin de la photographie et leur engagement pour le droit des femmes.
Ce catalogue dévoile l’élaboration singulière de leurs ouvrages.
Plus de quarante ans ont passé, mais ces livres (introuvables) méritent plus que jamais d’être rouverts ; et ce précieux ouvrage nous le permet de nouveau.
Mêlant analyses, planches contact et reproductions des maquettes d’origines, l’ouvrage retrace la création de ces trois recueils emblématiques qui ont levé un voile sur le quotidien des femmes, du monde du travail à leur intimité. […] Un ouvrage de fond pour poursuivre ou remplacer l’exposition éponyme aux Rencontres d’Arles.
Juste hommage à des combattantes du féminisme.
Leurs images nous manquaient ; leur rassemblement est une réparation.
Ces trois livres portent des réflexions qui n’ont rien perdu de leur actualité. Actuelle, cette publication l’est aussi par son approche : augmenter la subtilité dont les mots chargent les images avec l’épaisseur de l’histoire. Ou quand le véritable pouvoir réside dans le fait de ne pas redouter la complexité.
Une présentation intelligente, qui associe reproduction de plusieurs pages des livres et photographies originales, et à un texte explicatif très instructif.
Des images alternatives de femmes, donc, où se font entendre les voix de celles qui photographient et de celles qui sont photographiées.
Des photos d’où transpirent une urgence, une intimité, qui révèlent en creux la condition féminine sans jamais céder aux clichés.
Capturer l’image des femmes, ce n’est pas ici la détourner, mais la restituer comme une parole donnée, dans des noirs et blancs sans fards ni fantasmes.
Cette passionnante mise en abyme nous en dit autant sur le féminisme des années 70 que sur la photographie de la même époque.
Un catalogue formidable, bouleversant et intime.