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La ville stationnaire

Sous-titre
Comment mettre fin à létalement urbain ?




La croissance des villes est devenue insoutenable : le secteur de la construction est l’un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre et engloutit des quantités énormes de ressources, pendant que l’étalement
urbain dévore les sols naturels et agricoles.
Dans l’écoconstruction, les expériences se multiplient mais sont encore marginales. La densification et la métropolisation n’ont pas apporté les bénéfices environnementaux escomptés, tandis que se révèlent les vulnérabilités d’une concentration humaine trop grande. Quant aux promesses d’une technologisation accrue, les vertus des futures smart cities restent mystérieuses ou ténues, malgré les incantations.
Et si les villes n’avaient pas vocation à grandir éternellement ? Plus tôt nous protégerons nos terres agricoles, naturelles et forestières de l’artificialisation, plus grande sera notre résilience face aux risques et aux crises écologiques à venir. Au plus vite, les villes doivent – et peuvent – devenir stationnaires. Il ne s’agit pas de les figer, mais de les transformer et les embellir, d’exploiter l’immense
patrimoine déjà bâti.
Surtout, c’est notre rapport aux territoires qu’il faut faire évoluer, en favorisant la redistribution des services et des emplois, en oeuvrant à une nouvelle attractivité des villes moyennes, des bourgs, des villages et des campagnes. Désormais les métropoles ne doivent plus attirer et grandir, mais essaimer.

octobre, 2022
14.00 x 19.00 cm
352 pages


ISBN : 978-2-330-16873-5
Prix indicatif : 23.00€



Où trouver ce livre ?

C’est l’ingénieur qui dit que la technique n’a pas réponse à tout. Diplômé de l’École centrale, Philippe Bihouix, 50 ans, est devenu une figure de référence chez les étudiants et les jeunes ingénieurs. Un public réceptif à ses arguments précis sur les limites des technologies dites vertes, notamment car elles consomment des métaux rares, dont l’extraction est très problématique.

Marine Miller, Jessica Gourdon et Margherita Nasi, LE MONDE - CAMPUS

Les auteurs n’hésitent pas à manifester leurs doutes et interrogations, ce qui donne à La Ville stationnaire la grande qualité de ses petits défauts : une proposition globale et cohérente, offerte au débat.

URBANISME

Tous trois ont écrit un ouvrage éclairant, documenté, étayé par une infographie pédagogique, au style empreint d’humour et de compréhension car les auteurs sont conscients des tensions et des injonctions contradictoires de nos sociétés.

Jean Harambat, SUD OUEST

C'est un livre provocateur, mais qui apporte une réflexion intéressante sur les moyens de mettre fin à l’étalement urbain.

Vincent Naville, LE TEMPS

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