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Beyrouth 2020

Sous-titre
Journal d'un effondrement


Au début de l’été 2020, dans un Liban ruiné par la crise économique et l’in?ation, dans un Beyrouth épuisé qui se soulève pour une vraie démocratie alors que le monde est pétri?é par le coronavirus, Charif Majdalani entame la rédaction d’un journal. Il entend témoigner de cette période terrible et déroutante, la confronter à son expérience, à ses ré?exions et à ses émotions – peut-être aussi espère-t-il la supporter grâce à l’écriture.

Cette chronique de l’étou?ement et de l’e?ondrement, non dénuée d’une paradoxale légèreté, se trouve percutée le 4 août par l’explosion dans le port de la ville de 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium. Devenu témoignage du cataclysme, ce récit très sensible aux détails du quotidien dresse le portrait d’une cité stupé?ée par la violence de sa propre histoire, dont les habitants chancellent puis se redressent, jouets d’un destin aussi hasardeux que cruel.

octobre, 2020
11.50 x 21.70 cm
160 pages


ISBN : 978-2-330-14369-5
Prix indicatif : 17.80€



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Prix Femina - Prix Spécial du Jury -

Au-delà d'un témoignage précieux, Majdalani compose presque un vade-mecum à dimension universelle. Une leçon de vie en toute modestie face au tragique. À l'impuissance.

Valérie Marin la Meslée, LE POINT

Depuis le début de l’été, le romancier libanais consignait dans un journal des anecdotes, des petites histoires du quotidien en apparence anodines, pour les utiliser plus tard dans une fiction. Cette catastrophe a donné un sens nouveau à ce travail, permettant à l’auteur d’illustrer finement le lent naufrage de son pays.

Fanny Arlandis, TÉLÉRAMA

Aux réflexions politiques d’où sourd la colère froide de l’écrivain, s’entremêlent ses doutes et ses craintes sur l’avenir. Par touches striées d’humour et d’ironie grinçante, il ajoute la description d’un quotidien chaotique et brinquebalant.

Christine Rousseau, LE MONDE

Beyrouth 2020 est l’autopsie d’un corps vivant, celui d’un pays entré en zone quantique, c’est-à-dire d’incertitude totale sur son état, sur son avenir, et sur son identité. Plus d’autre issue dès lors que d’écrire, jour après jour, pour énumérer, témoigner, et pour « renouer le fil rompu du temps.

Étienne Leterrier-Grimal, LE MATRICULE DES ANGES

Dans son remarquable Journal d'un effondrement , le romancier Charif Majdalani ausculte les blessures à vif de son pays.

Marie Chaudey, LA VIE

Hanté par la nostalgie des heures fastes du pays, le roman de Charif Majdalani raconte aussi, avec beaucoup d’humour, le quotidien ubuesque et épuisant des Libanais frappés par la crise.

Lucie Delaporte, MEDIAPART

La démonstration est implacable.

Marianne Payot, L'EXPRESS

Pauvre Liban, remarquablement décrit par Charif Majdalani.

Gérald Papy, LE VIF L'EXPRESS

Cette catastrophe (…) est l’aboutissement d’un processus d’effondrement entamé depuis longtemps. Charif Majdalani en tient le journal sensible, précis, drôle ou dramatique.

Alain Nicolas, L'HUMANITÉ

Un texte brûlant.

Hubert Prolongeau, LIRE MAGAZINE LITTÉRAIRE

Il est peu fréquent de saisir l’événement au moment où il se produit, en temps réel, avec ces détails insignifiants qui lui donnent toute sa profondeur. Charif Majdalani y est parvenu, même s’il aurait préféré ne jamais avoir cette chance.

Alexandra Schwartzbrod, LIBÉRATION

« Un récit assez terrifiant… où on comprend de l’intérieur ce que vivent les Libanais. »

Patricia Loison, FRANCE INFO TV

Dystopie d’un pays réel qui creuse le trou de sa propre disparition, Beyrouth 2020 de Charif Majdalani accompagne le sort des Libanais.

Sophie Creuse, L'ÉCHO

Un livre d’une rare acuité.

Damien Aubel, TRANSFUGE

C’est un texte court, qui frappe au coeur, sans détour.

Gaëtane Morin, LE PARISIEN WEEK-END

Voici un livre important, qui tient du document autant que de la littérature.

Sabine Audrerie, LA CROIX

Un journal de catastrophe et de deuil.

Mathias Enard, FRANCE CULTURE - "LA SALLE DES MACHINES"

Un livre à la fois bouleversant et très informé sur le plan historique.

Laure Adler, FRANCE INTER - "L'HEURE BLEUE"

Terrible récit, aussi poignant que douloureux, d’un gigantesque gâchis dont on ne mesure pas encore toutes les conséquences, ce journal est aussi l’autoportrait sincère et juste d’un citoyen libanais qui a choisi de faire de sa colère un objet littéraire.

Didier Jacob, BIBLIOBS

Il faut lire le récit sobre et amer d’un  écrivain qui ne peut plus contenir sa colère.

Didier Jacob, L'OBS

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