Victor

Bouleversant.

En plein confinement, elle décide d’enquêter sur lui (son arrière-grand-père). S’enchaîne alors une suite de découvertes, réelles ou fantasmées, qui permettent à Claudie Gallay de poser des mots justes et tendres, et d’enraciner sa vie.

Dans ce récit familial élaboré au fil des générations grâce à des souvenirs réels ou réinventés d'une grande délicatesse, Claudie Gallay voyage dans le temps à la recherche de Victor, son arrière-grand-père.

Dans un texte simple et chargé d’émotion, Claudie Gallay dresse le portrait de son mystérieux grand-père.

Dans ce roman, Claudie Gallay fait l'incroyable portrait d'un ancêtre présent surtout dans le récit familial et dans les souvenirs d'un fils parvenu à le retrouver à l'âge adulte. Vous serez pris(e) par l'enquête de la narratrice sur ses propres gènes en fouillant la généalogie familiale. Comment une petite fille née dans une ferme parmi des forçats du travail de la terre, de l'élevage, peut-elle ne rien savoir faire de ses mains ? Comment peut-elle trouver de qui elle tient avec un grand-père abandonné à la naissance ? Comment le cerveau reptilien peut-il empêcher une jeune femme de se révolter, quelle place tiennent l'enfance, la famille patriarcale, l'autorité du père ? Autant de questions qui font de cette légende familiale, qui fleure le mimosa et le pastis fait maison, un roman passionnant.

Claudie Gallay sollicite l’intérêt du lecteur pour un récit d’intimité qu’il découvre comme un parcours de généalogie, éprouvant le plaisir d’en suivre les méandres et les éclaircissements. Si la fin n’apporte pas de solution définitive à toutes les interrogations, elle doit à l’écriture subtile et pudique de la romancière de conclure dans la sérénité et d’apporter un équilibre à son histoire entre dits, non-dits et imagination.

J’ai trouvé ce livre très touchant... sur ce que nous sommes, ce qui vient de nos ancêtres et on est toujours porté par la très belle écriture de Claudie Gallay, précise et délicate.

Le lecteur suit avec émotion ce cheminement sinueux, parfois hasardeux, où se dessinent peu à peu, dans leurs différentes nuances, des histoires et des existences.

Au fil de son enquête, l'écrivaine va en apprendre un peu sur son ambigu et séduisant aïeul et beaucoup sur l'importance de ces contes et légendes qui nous permettent de nous sentir appartenir à une famille, génération après génération. Chacun, chacune d'entre nous a un Victor accroché quelque part sur son arbre généalogique. Celui de Claudie Gallay livrera son secret au dernier chapitre.

Dans ce récit de mémoire, Claudie Gallay tente de reconstituer l’arbre de sa généalogie. Elle s’accroche aux branches pour combler les vides, et ce sont les absents qui sont les plus fascinants. 

Claudie Gallay nous propose un texte d’une grande délicatesse sur son arrière-grand-père et sur la construction du récit familial élaboré au fil des générations grâce à des souvenirs réels ou réinventés.

Un très beau roman qui interroge, en creux, la liberté que l'on s'accorde à l'égard de nos liens familiaux.

D'une écriture à la simplicité apparente, l'autrice iséroise se livre en de nombreux autres points autobiographiques […]. En tout cas, cette enquête familiale aux multiples temporalités est un enseignement précieux sur la vocation d'écrivain. 

Fidèle au principe de la collection « Un endroit où aller », en balade parmi les souvenirs, l’auteure remonte le fil de sa généalogie d'une plume légère, parfois sévère. De branche en branche, l’arbre de sa famille se précise et lui permet de mieux se comprendre.

Ce récit court et percutant interroge avec finesse les mythes familiaux, qui nous permettent de tracer notre propre chemin en restant fidèle à ceux qui nous ont précédés.

C’est un très beau récit de famille.

« Enfin un artiste dans la famille ! », se réjouit Claudie Gallay, qui fait revivre avec tendresse et humour ce séducteur haut en couleur, digne du césar de Marcel Pagnol. C’est lui qui pimente ce récit attachant, où résonnent les voix des chers disparus.

C’est un très très beau roman avec l’écriture fine, émouvante et sensuelle de Claudie Gallay.

C'est dans ce monde que vivait « le Pépé », qu'on ne perçoit que par les narrations familiales. On le découvre beau-parleur, sur son acte de décès sera inscrit la mention « artiste ». Alors, roman dans le roman, Claudie Gallay s'interroge sur la créativité, comprenant un peu mieux pourquoi l'écriture occupe tant dans sa vie à elle.

Un joli portrait qui se dessine au travers des narrations familiales que la romancière déplie au fil des pages. Un portrait qui interroge aussi sur la question de l'abandon et de la culpabilité.