Chargé contre son gré d’organiser l’enterrement d’un parfait inconnu, un Égyptien installé à Londres depuis de nombreuses années, bureaucrate blasé, se lance dans une sorte d’anti-épopée. Confronté à des aberrations administratives, à des rencontres improbables, à des souvenirs peu glorieux – doublés d’une “complication professionnelle” qui prend des proportions imprévues –, il lutte pour ne pas succomber au vertige de ce monde absurde.
Roman décapant à l’humour très british, "Sur le méridien de Greenwich" – “la ligne sacrée qui partage le monde entre Orient et Occident” – est une vraie découverte.
mars, 2023
13.50 x 21.50 cm
208 pages
ISBN : 978-2-330-17741-6
Prix indicatif : 22.00€
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Sur le méridien de Greenwich, un roman drôle et désespéré sur la condition d’immigré. [...] On rit beaucoup dans ce roman où l’humour est autant politesse du désespoir qu’expression d’un nihilise qui fait irrésistiblement penser à Albert Cossery.
Shady Lewis se moque de tout et de tout le monde avec une grande humanité : on s’attache à ces personnages plus perdus que fous, qui font comme ils peuvent pour rester debout. L’auteur, avec un humour décapant et une légèreté salutaire, passe tout au crible : du dieu Khnoum à Margaret Thatcher en passant par Karl Marx, la liberté d’expression, Facebook, la rupture amoureuse, la colonisation ou les crispations identitaires et confessionnelles, rien n’échappe à son regard acerbe et lucide. Un savoureux roman tragi-comique sur nos sociétés contemporaines.
Ou comment un immigré égyptien, né au Caire et résidant à Londres, s’approprie les codes de l’humour local, dans un flirt incessant avec le nonsense que n’auraient pas désavoué les maîtres britanniques du genre.
Situé entre le monde arabe et l’Europe, ce roman se distingue par son style impertinent, parfois ironiquement bienveillant, et empreint d’un humour typiquement britannique.
Le roman de Shady Lewis est l’équivalent d'une tonique injection de vitamines intellectuelles. À prendre sans modération !
Roman brillant et sarcastique.
Un roman où le burlesque côtoie le tragique.
Une langue décapante qui joue à merveille avec les codes de l’absurde.
Un roman à la fois profondément désespéré et parfaitement drôle et joyeux.
Ce roman introspectif a tout d’une œuvre philosophique et psychologique. Il ravit par sa finesse et sa profondeur, et invite à regarder la réalité à partir de la sensibilité palpable de l’auteur. Dans un style « douloureusement beau », drôle et tragique, Shady Lewis exprime avec habileté et justesse la difficulté d’être, de tous ceux qui sont, ici comme là-bas, exclus et stigmatisés en raison de leur différence.
Le roman parle avec humour noir de la mort… Les situations absurdes du quotidien s’enchevêtrent avec les souvenirs de son enfance, l’immigré moyen-oriental se confronte aux préjugés occidentaux. Décapant, drôle, les égyptiens comme les anglais sont étrillés. On ne s’ennuie pas Sur le méridien de Greenwich.
Shady Lewis parvient ici à se montrer aussi réaliste que touchant. À rester d’un bout à l’autre du premier de ses livres traduit en France un satiriste dont la causticité n’est jamais aigre mais toujours ouverte. On gardera longtemps en tête les interrogations de son narrateur qui enfile une chemise propre pour les grandes occasions. En espérant retrouver sa plume et son regard affûtés dans les plus brefs délais.
La scène finale du roman sera un feu d’artifice d’humour noir et absurde. Cette aisance à marier l’émotion et la causticité est la marque de la grande maîtrise de Shady Lewis. Sur le méridien de Greenwich est son premier roman traduit en français. On attend les suivants.