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Pays de sang

Sous-titre
Une histoire de la violence par arme à feu aux États-Unis



Qu’est-ce qui fait des États-Unis le pays le plus violent du monde occidental ?
Pour répondre à cette question, Paul Auster retrace des siècles d’usage et d’abus des armes à feu, du déplacement des populations autochtones à l’asservissement de millions d’hommes et de femmes, en passant par la fracture béante entre les pro et les anti-armes, pour finir par les tueries de masse au cœur de l’actualité.
Ponctué des images obsédantes de Spencer Ostrander, qui a photographié les sites d’une trentaine de ces tueries à travers les États-Unis, Pays de sang présente un examen aussi concis que rigoureux de l’Amérique à la croisée des chemins et pose une question brûlante : dans quelle société les Américains veulent-ils vivre ?

février, 2023
15.00 x 20.50 cm
208 pages

Anne-Laure TISSUT

ISBN : 978-2-330-17355-5
Prix indicatif : 26.00€



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Ce livre existe également en version numérique

Auster est implacable quand il tente de cerner ces tueries de masse qui ensanglantent régulièrement le pays. Les lieux de ces massacres, Ostrander les a photographiés. Des images faussement paisibles de collèges ou de supermarchés, celles des Américains qui ne s’aiment pas et qui nous effraient. L’Amérique, souvent, est belle. Pas cette Amérique-là. Trump l’adore, Paul Auster l’exècre.

CHALLENGES

L’essai de Paul Auster, historique et personnel, est d’une efficacité effarante. Comme les photographies de lieux de tueries de masse prises par Ostrander : en noir et blanc, silencieuses et dépeuplées, sans gâchette ni trace de sang.

Isabelle Hanne, LIBÉRATION

Les images obsédantes d’Ostrander et l’essai inspiré d’Auster se saisissent de cette fureur qui transforme les gosses en enfants de la balle de trop.

Laurent Lemire, LE JOURNAL DU DIMANCHE

Ce constat est littérairement du très grand Paul Auster. C’est à la fois sobre, glaçant et par le biais du document cette fois il rejoint l’une de ses interrogations fondamentales : l’angoisse de l’homme américain dans un pays qui est fondé sur une sauvagerie qui n’est pas encore éteinte.

Hubert Prolongeau, FRANCE CULTURE - Mauvais genres

Paul Auster fait l’autopsie de cette macabre exception culturelle américaine. 

Augustin Lefebvre, RADIO CLASSIQUE

En mêlant ainsi un secret de famille vieux de cent ans à des réflexions plus générales sur les armes à feu et sur les causes culturelles de ce fléau, Paul Auster donne corps à cet essai captivant.

Stéphane Maffli, LA LIBERTÉ

Cette histoire de la violence américaine, mêlant le collectif et le personnel, les faits et les chiffres, est une belle pierre dans le jardin des politiques américains de tous bords.

Bruno Corty, LE FIGARO LITTÉRAIRE

Auster fait partie de ces Américains dont l’histoire résonne de coups de feu [...]. Les pistes qu’il explore pour remonter aux sources du mal sont multiples [...]. Reste le mystère du passage à l’acte, que l’immense disponibilité des armes ne peut pas entièrement expliquer. Comme l’illustrent les photographies de Spencer Ostrander, qui s’est arrêté sur les lieux de plusieurs meurtres de masse désertés, le sang a beau avoir disparu, la tache invisible de l’horreur demeure.

Victorine de Oliveira, PHILOSOPHIE MAGAZINE

La force de cet essai, qui s’achève par une réflexion sur la présidence Trump et l’attaque du Congrès, réside aussi dans les photos des lieux où eurent lieu les massacres, prises par le jeune artiste Spencer Ostrander : des églises, des supermarchés, des écoles. Des espaces vides, pour la plupart fermés aujourd’hui, comme l’Amérique en compte tant sur son territoire. Pays de sang n’est pas un livre ordinaire. C’est une œuvre terrible, un réquisitoire profondément humain et un coup de gueule salutaire. 

Didier Jacob, L'OBS

Alternance entre textes et photos, Pays de sang […] invite à poser un regard distancié sur ces armes. Sans violence ni présence humaine, les images montrent des sites de « tueries de masse » des années plus tard. Des lieux banals transformés par la photo en « pierres tombales de notre chagrin collectif ». Les textes, eux, vont de l'analyse historique au récit d'expériences personnelles. 

Marianne Meunier, LA CROIX L'HEBDO

Puisant dans son histoire personnelle et les images obsédantes du photographe Spencer Ostrander, Paul Auster livre un réquisitoire implacable. […] La démonstration de Paul Auster est imparable. 

Jacques Lindecker, L'ALSACE

« Pierres tombales de notre chagrin collectif », les lieux immortalisés par Spencer Ostrander nous montrent nombre d’écoles et de lieux festifs (cinéma, discothèque…). Le plus stupéfiant se situe peut-être dans la présence de végétation qui, suivant la course des saisons, est le contrepoint déchirant de toutes les vies qui ont été stoppées net ou qui ont basculé. Car, comme le rappelle Paul Auster, les chiffres des victimes masquent les innombrables vies dévastées par la perte d’un membre de famille proche ou lointain, d’un ami, d’un collègue, d’un voisin.

Geneviève Simon, LA LIBRE BELGIQUE

Seules certaines tueries de masse parviennent à émouvoir les foules. C’est le fil directeur des glaçantes photos de Spencer Ostrander, qui est revenu sur les lieux d’une trentaine d’entre elles. Un noir et blanc d’autant plus saisissant qu’aucun humain n’y figure. Des lieux comme figés, non pas dans l’horreur, mais dans un continuum d’indifférence, d’impuissance et d’inéluctabilité. Car, à la question « Comment faire cesser cela ? », il n’y a pas de réponses. Juste un fil d’espoir. Ténu.

Sophie Bajos de Hérédia, TÉMOIGNAGE CHRÉTIEN

Ses mots, poétiques et violents, mêlant souvenirs intimes et réflexions philosophiques, font face aux clichés glaçants de Spencer Ostrander, photographe qui a longtemps arpenté les États-Unis pour documenter l’horreur des tueries de masse. Le poids des mots, le choc des photos, et un lecteur qui pousse un soupir de désarroi face à ce combat qui n’en finit pas.

Léonard Desbrières, LE PARISIEN WEEK-END

Aux histoires personnelles succèdent les données chiffrées, au tendre souvenir d’adolescent initié au tir par son père se croise l’énoncé réjouissant de la chute du pourcentage de foyers armés.

Cécile Lecoultre, 24 HEURES/ LA TRIBUNE DE GENÈVE

Prenant la plume pour dénoncer l’usage outrancier des armes dans son pays natal, Paul Auster reste fidèle à ce qu’il est : un penseur farouchement indépendant, dont le sens de l’observation, d’une grande finesse, transporte une écriture mémorable.

Sophie Rosemont, ROLLING STONES

Le grand romancier américain publie un essai capital sur la violence dans son pays, où chaque année 40 000 de ses compatriotes peuvent mourir de blessures par balles.

Muriel Steinmetz, L'HUMANITÉ.FR

Auster dresse un état des lieux du rapport des Américains avec les armes à feu et la violence, en partant de son histoire personnelle, de son ressenti, comme Michael Moore il y a 20 ans avec Bowling for Columbine, et comme les artistes continueront sans nul doute à le faire dans 20 ans. Les fans d’Auster – ils sont nombreux, en France – et ceux qui cherchent à comprendre ce problème de civilisation sont sans doute déjà partis en librairie.

Jérémie Noé, LA MARSEILLAISE

Les chapitres brefs et percutants de ce livre se heurtent au travail du photographe Spencer Ostrander […]. Ce travail en tandem vise à dénoncer l’amplification de ce fléau. L’auteur voit dans les armes la « principale métaphore de tout ce qui continue à nous diviser et qui menace de nous dévaster et de mettre un terme à l’expérience américaine ».

Kerenn Elkaïm, LH MAGAZINE

L'écrivain new-yorkais Paul Auster tente, dans un court essai agrémenté de photos de lieux de massacres aux États-Unis, une autopsie de son pays meurtri par la violence par arme à feu, […]. Un texte factuel, sombre et démonstratif, en forme de terrible état des lieux sur une centaine de pages, par le célèbre romancier de 75 ans.

DÉPÊCHE AFP

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