Quelque part dans ce texte, Daniel Arsand écrit : “Il n’est pas en moi que des orages, il n’est pas en moi que des ruines.” Et pourtant, on peut lire "Moi qui ai souri le premier" comme une visite privée de ces orages et de ces ruines laissés en lui par trois rencontres déterminantes, trois souvenirs d’adolescence qui sont aussi des possibles trahis, qui signent, plus encore que la fin de l’innocence, la fin prématurée des promesses.
Débusquer la lumière, la force, la beauté au-delà du saccage – c’est sur le terrain du langage réinventé que s’érige, entre résistance têtue, secret livré et liberté farouche, ce bref livre éblouissant.
août, 2022
10.00 x 19.00 cm
112 pages
ISBN : 978-2-330-16922-0
Prix indicatif : 15.00€
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Une incroyable balade dans les ruines [que trois moments d’adolescence] ont laissées en lui. Un texte intense dans lequel l'écrivain dit ce qu'il avait à dire.
Daniel Arsand décrit la force et la violence par des mots fulgurants […] un livre dont chaque phrase touche au cœur.
Un texte aussi court que cinglant, un concentré de vous, un concentré de vie. [...] Un récit en uppercut où l’on fouille à travers vos souvenirs, en nous-mêmes, en nous tous, jusqu’à ces années charnières où pointe l’individu, où émerge le désir.
Une langue à la fois ténue et poétique.
Son admiration pour Klaus Mann se ressent dans cette entreprise autobiographique sans fard, aussi bien par la frontalité de ses analyses et de ses descriptions, que par la profondeur de la démarche littéraire. […] Un livre remarquablement concis et intense.
Plus qu’un récit, c’est une confession, une catharsis pour l'écrivain qui, d'une plume précise, acérée, sans fioriture mais pas sans émotions, dans ce livre court et au souffle qui l’est tout autant, décrit une sexualité sans ambages.
Un récit de genèse existentielle et littéraire, brutal et lumineux, qui mérite d’être lu en miroir de son admirable roman : Je suis en vie et tu ne m’entends pas. […] Un hymne à la beauté incandescente de la langue et à la force d’élucidation de la littérature.
Un livre qui rassemble trois souvenirs de votre jeunesse, trois événements violents qui pourraient raconter les débuts dans la vie de chaque homosexuel et ce qu’on appelle communément l’homophobie.
Une énergie vengeresse traverse ce texte, qui joue pourtant en notes douces. Lire Daniel Arsand procure la même exaltation triste que d'écouter un Nocturne de Chopin. Ça n'est pas rien.
Derrière un texte cru, un livre éblouissant.
En plus d’être une douloureuse quête d’identité, Moi qui ai souri le premier est aussi une magnifique ode à la littérature, qui offre des mots à la parole empêchée, en même temps qu’elle permet de se réinventer – écrire, pour le narrateur, c’est ne jamais finir de grandir, c’est aller plus loin que ce qu’il sait de lui-même.
Ce livre prenant, émouvant, parfois révulsant, s’inscrit parmi les grands témoignages de la douleur homosexuelle.
Entrer dans le récit autobiographique que nous livre ici Daniel Arsand, c’est tout à la fois se sentir un invité privilégié dans la galaxie intime de l’auteur et partager presque physiquement les affres d’une vie. […] En à peine plus de cent pages, une introspection aussi économe de mots qu’amoureuse de ceux-ci. Et magnifiquement littéraire.
Avec son art de la formule tranchante et puissamment évocatrice, Daniel Arsand rend compte des schémas qu'impriment les expériences amoureuses et sexuelles originelles sur l'existence.
Mon coup de cœur de l’été. Une construction racontée dans la douleur et la douceur, et à travers la littérature et la lecture.
Le texte coule, poétique, quand soudain des mots crus sont comme jetés dans les pages. La violence devient palpable. Elle participe de la magie de ce récit bouleversant où la solitude de l’écrivain se contemple, puis se partage.
Peu de témoignages disent ce que c’est que de grandir dans une petite ville de province, dans les années 1960, en tant qu’homosexuel. La confiance émoussée par la stigmatisation, l’homophobie intrinsèque à la société de l’époque. S’il semble aujourd’hui plus facile d’affirmer cette part de son identité, ce livre courageux – comme le sont tous les livres de Daniel Arsand – invite à rester vigilant.
Une confession lucide et lumineuse. […] Du haut de sa petite centaine de pages, un grand livre de la rentrée littéraire.
Une œuvre de salut public qui peut aider énormément de jeunes.
Moi qui ai souri le premier est un livre que Daniel Arsand porte en lui de longue date, on le sent et il le dit.