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L'île haute



Un jour d’hiver, le jeune Vadim, petit Parisien de douze ans, gamin des Batignolles, inquiet et asthmatique, est conduit par le train vers un air plus pur. Il ignore tout des gens qui vont l’héberger, quelque part dans un repli des hautes montagnes. Il est transi de fatigue quand, au sortir du wagon, puis d’un tunnel – l’avalanche a bloqué la voie –, il foule la neige épaisse et pesante, met ses pas dans ceux d’un inconnu. Avance vers un endroit dont il ne sait rien. Ouvre bientôt les yeux sur un décor qui le sidère, archipel de sommets entre brume et nuages, hameau blotti sur un replat. Immensité enivrante qui le rend minuscule. Là, tout va commencer, il faudra apprendre : surmonter la séparation, passer de la stupeur à l’apprivoisement, de l’éblouissement à la connais­sance. Con­fier sa vie à d’autres, à ceux qui l’accueillent et qui savent ce qui doit advenir.
L’île haute est le récit initiatique d’une absolue première fois, d’une découverte impensable : somptueux roman-paysage qui emplit le regard jusqu’à l’irradier d’hu­­­milité et d’humanité. Images et perceptions qui nous traversent comme autant d’émotions, nous élèvent vers ces ailleurs bouleversants, ces montagnes dont la démesure change et libère les hommes – et sauve un enfant.


Valentine Goby a publié quatorze romans en vingt ans. Aux éditions Actes Sud sont parus Kinderzimmer en 2013, un livre avec lequel elle a obtenu treize prix littéraires dont celui des Libraires, Baumes en 2014, Un paquebot dans les arbres en 2016 puis Murène en 2019. La fille surexposée, initialement paru chez Alma en 2014, sort simultanément dans la collection de poche Babel.

août, 2022
11.50 x 21.70 cm
288 pages


ISBN : 978-2-330-16811-7
Prix indicatif : 21.50€



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Ce livre existe également en version numérique
Prix Paysages écrits -

Un roman-paysage tout de sensations et d’émotions.

Martine Freneuil, LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN

[...] Le garçon découvre surtout une autre vie, un langage imprégné de vocabulaire local – un pur charabia qui devient poésie.

Pierre Maury, LE SOIR

Une sensible et merveilleuse ode à la nature.

MODES ET TRAVAUX

Éveil des sens, immersion dans la nature, ce récit initiatique plein d'humanité est porté par une écriture envoûtante.

Emmanuelle de Boysson, L'ARCHE

Une lecture éblouissante, en blanc, en vert, en jaune, pour découvrir une angoisse latente, traversée par des émotions rares, magnifiant une enfance torturée dans une montagne où on n'est plus qu'air, eau et lumière.

Laurence Gélineau, LA MONTAGNE

Valentine Goby est l’un des plus grands écrivains de notre temps. L’Île haute, son quatorzième roman, est l’aboutissement d’une technique narrative aussi sophistiquée que discrète, car le talent de cette merveilleuse romancière consiste à transmettre la vie intime de ses personnages tout en exposant les forces qui s'exercent sur eux, à leur corps défendant, qu’il s’agisse d’un coup du sort, comme dans Murène, ou de la guerre, comme dans cette nouvelle chronique située sous l’occupation nazie

Lucien d’Azay, LA REVUE DES DEUX MONDES

Dans L’Île haute, Valentine Goby décrit l’arrivée de Vadim, 12 ans, jeune Parisien asthmatique, dans un repli des hautes montagnes. Ébloui, il découvre des couleurs, des parfums, une faune et une flore à nulles autres pareilles, ainsi qu’une famille d’adoption qui le protège. On est dans les années 1940, et la guerre, bien qu’assourdie, est là...

[Un] roman paysage magnifique et initiatique.

Minh Tran Huy, MADAME FIGARO

En pleine rentrée bien rythmée, ce roman de Valentine Goby est une pause. Une bouffée d'air frais. Les descriptions des paysages, de la flore et même de la faune sont d'une subtilité quasi extatique. Si vous êtes un amoureux des hauts sommets, ce livre est fait pour vous !

Blandine Garot, CNEWS.FR

C’est un ouvrage d’une rare poésie sur le fond et la forme. L’écriture de Valentine est majestueuse. Je n’imaginais pas que l’on puisse tenir 267 pages de descriptions, sans autres rebondissements que ceux provoqués par le passage des saisons et on ne s’ennuie pas une seconde. C’est extrêmement difficile à refermer.

Anne-Marie Revol, FRANCE INFO SOIR

Avec L’Île haute, Valentine Goby n’a pas écrit un livre sur la jeunesse mais sur la montagne dont on la sent proche. On y respire haut et tonifiant. Et c’est très beau, à la fois lumineux et à apprivoiser comme une marche vers les sommets. Tout n’y est pas donné. Quelques efforts consentis n’en aiguisent que davantage le plaisir pris à son livre magnifique dont les descriptions fulgurantes et l’écriture visuelle très précise traquent la nature humaine dans ce qu’elle a de plus authentique.

Monique Verdussen, ARTS LIBRE

Lumineux.

UNION PRESSE

Vincent apprend, s’émerveille, se confond avec la nature et ses cycles immuables. Les saisons s’écoulent et transforment cette « île haute » - la montagne ainsi baptisée par Vincent - en une amie. On est subjugué par tant de beautés.

L'ALSACE

C’est un émerveillement, une découverte des sens. C’est un roman tout en douceur. S’il y avait quelques mots pour résumer le travail de Valentine Goby, ce serait : douceur, émerveillement, empathie, beauté…sans être niais mais dans la profondeur des êtres et des personnes. 

Marie-Ange Pinelli, FRANCE BLEU BESANÇON, Côté culture

Valentine Goby est une marcheuse d'altitude au tempo impeccable : dans ce treizième roman empreint de poésie et de grâce, elle raconte le paysage et ses sensations, capte la beauté d’un monde minéral, traque l’extraordinaire sous chaque chose. 

Ariane Bois, SERVICE LITTÉRAIRE

L'Île haute, un fascinant roman dans lequel Vincent, un petit Parisien, découvre la neige et la montagne dans une vallée alpine. 

FÉMITUDE

Magnifique ! Un hommage grandiose à la montagne. 

L’ÉCHO DU BROU

C’est un roman d’initiation très réussi qu’offre ici Valentine Goby, avec des descriptions poétiques et sensuelles. 

L'EST ÉCLAIR

Un roman initiatique qui dit comment « la beauté nous révèle à nous-mêmes ».

Ariane Valadié, VOICI

Ce roman vibrant (…) nous enveloppe de son rythme lent et mystérieux. Ici pas de rebondissements en fanfare, mais dépaysement garanti. 

Elsa Margot, COSMOPOLITAN

Les paroles de chacun de ses personnages sonnent juste, en particulier celles des enfants, sans artifices et souvent drôles. 

Laurence Caracalla, LE FIGARO LITTÉRAIRE