Aller au contenu principal

Le mont Fuji n'existe pas



C’est l’histoire d’une écrivaine qui transforme les personnes qu’elle rencontre en personnages. C’est l’invention d’un nouveau genre littéraire : le «brain porn», porno mental qui installe le lecteur «dans» la tête de l’auteur. Depuis ce poste de guet, il devient témoin privilégié de l’excitation qui fait vibrer l’écrivain-espion, l’écrivain-vampire, et échafaude avec la narratrice les scénarios intimes de son désir de fiction. «Le mont Fuji n’existe pas» contient plusieurs romans possibles, dont l’auteur divulgue les rouages secrets. Dans l’ombre d’un monstre-minotaure chez qui tout est blanc sauf l’âme, sur les traces d’une “cliente mystère” qui dit la vérité puisqu’elle finit toujours par avouer qu’elle a menti, chez un professeur de philosophie qui s’enchante de posséder une toile de maître vierge… partout, aux quatre coins du monde, l’écrivain traque l’inspiration dans une chasse aux papillons aussi sauvage que poétique. Il y a les facéties du destin, la logique toute-puissante de l’improbable, l’incroyable et parfois chamanique aplomb du réel. Et il y a, limpide et malicieuse, la langue d’Hélène Frappat qui nous permet de l’observer soufflant sur les braises de la fiction potentielle et d’éprouver avec elle son exaltation face à la porosité extrême entre la littérature et la vie.


Découvrir le site de la rentrée

février, 2021
11.50 x 21.70 cm
240 pages


ISBN : 978-2-330-14419-7
Prix indicatif : 21.00€



Où trouver ce livre ?
Ce livre existe également en version numérique

(…) comment un roman qui devait mettre en scène une galerie de « personnages » est finalement devenu un recueil de microfictions peuplé de « personnes ». (...) La voilà « vampire », détective, témoin ou actrice de ces récits notés souvent sur le vif dans des carnets, accueillis comme des offrandes.

Véronique Rossignol, LIVRES HEBDO

Hélène Frappat revendique un « brain porn », une invitation à entrer dans sa tête pour cheminer au côté de ses pensées secrètes au fil d’évocations fugaces qui charrient ses propres émotions et transforment des rencontres en rapports abstraits. (...) Personne n’est à l’abri de pénétrer ainsi à son insu dans un roman.

SUD-OUEST

Ecrire, c’est interpréter le monde à l’aune des signes qu’on s’est donnés. L'auteur nous livre un grand vertige sans niveau, où chaque vérité est un écho.

Camille Elise Chuquet, LIRE/ LE MAGAZINE LITTÉRAIRE

Fasciné, le lecteur, dans l’état somnambulique de la «Belle au bois dormant», suit Hélène Frappat dans sa « transe », l’accompagne dans le vertige d’où naît le roman. Un mot appelle une image ; une image convoque un livre ; et de lire ces mots qui défilent devant la vitre il naît un sens transitoire, une vérité de passage. Avec elle, il se fait espion, télépathe, chaman, fantôme.

Alain Nicolas, L'HUMANITÉ

L’un des romans les plus singuliers de cette rentrée d’hiver. Une expérience sur le réel et l’imagination et sur le talent de conteuse.

Francine Thomas, VINCI AUTOROUTE

C'est magnifique (...). Un très grand trip (...). La partie est donc addictive – miracle ! à chaque nouveau texte, le plaisir est relancé – mais la mise n’en est pas moins sérieuse : c’est de soi qu’il s’agit, d’abord, dans le mouvement des rencontres, l’invention des destinées (...). C’est possiblement mélancolique, et toujours magique : cela rend heureux, du même bonheur mêlé que celui éprouvé à l’écoute d’un morceau de musique, dont on ne pouvait plus se passer, à certains moments presque maniaques de notre vie, et dont le souvenir même nous fait encore comme une petite brûlure à l’épiderme.

Fabrice Gabriel , AOC

C’est la porosité entre mémoire et imaginaire qui donne un charme troublant aux textes de l’écrivaine, un peu sorcière, un peu magicienne.

Monique Pétillon, LE MONDE DES LIVRES

Le mont Fuji n’existe pas est un bien joli petit monstre que j’ai lu plusieurs fois et que je suis encore incapable de résumer et c’est une très grande qualité (…). Lisez-le !

Pacôme Thiellement, FRANCE CULTURE "MAUVAIS GENRES"

Un roman au carré où les personnages observés fabriquent l’œil de celle qui les regarde (…) un roman plein de fulgurance sur ce que signifie écrire.

Mathias Enard , FRANCE CULTURE / "Salle des machines"

Avec ce roman, Hélène Frappat nous fait ressentir l’interdépendance de la fiction et de la réalité, faisant hommage à tous les personnages qui jalonnent nos vies et recèlent en eux des romans à écrire.

PAGE DES LIBRAIRES