Danny Conroy grandit dans une somptueuse demeure en banlieue de Philadelphie. Malgré un père distant et une mère partie sans laisser d’adresse, il peut compter sur l’affection de sa sœur adorée, Maeve, l’intelligence et la drôlerie incarnées. Unis par un amour indéfectible, ils vivent sous l’œil attentif des “Hollandais”, les premiers propriétaires de la maison, figés dans les cadres de leurs portraits à l’huile.
Jusqu’au jour où leur père leur présente Andrea, une femme plus intéressée par le faste de la bâtisse que par l’homme qui la possède. Ils ne le savent pas encore, mais pour Maeve et Danny c’est le début de la fin. Et une fois adultes, ils n’auront de cesse de revenir devant la Maison des Hollandais se heurter aux vitres d’un passé douloureux.
À travers le destin de ces deux quasi-orphelins, Ann Patchett tisse un roman subtil et pénétrant sur les liens filiaux et les lieux de l’enfance – qui tous nous hantent.
janvier, 2021
14.50 x 24.00 cm
320 pages
ISBN : 978-2-330-14440-1
Prix indicatif : 23.50€
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L’autre talent indéniable de l’auteur c’est sa capacité à nous transmettre la profondeur émotionnelle et toute l’intériorité de ses personnages. Elle met judicieusement en lumière leur complexité autant que leur évidence. Ann Patchett semble être née pour raconter les drames familiaux où chaque personnage partage les blessures de toutes les autres personnes impliquées, où chacun se construit en essayant de bricoler avec ce que la vie donne et reprend.
La Maison des Hollandais est un magnifique roman impressionniste et mélancolique qui juxtapose constamment présent et passé. Tout y est subtil et l'auteure excelle à mettre en scène les relations humaines.
La charge émotionnelle de ces confidences, écrites de manière assez linéaire, dans un style simple, tient précisément à l’absence de toute chronologie, à l’irruption du souvenir lors de l’évocation d’événements concrets dénués soudain de toute importance au regard de l’intensité du chagrin ravivé (...). Une certaine peinture de l’Amérique transparaît, avec ses modes d’accession à la richesse et sa réalité sociale.
Une histoire touchante sur le temps, la famille, la maternité et la résilience.
Il y a, dans cette fratrie tellement bousculée dans sa jeunesse, quelque chose de fort et de prenant qui tient aussi à la façon dont cette maison les hante. En filigrane, et tout au long de son récit, Ann Patchett s’attache à démontrer toute la subtilité de la notion d’héritage.
Un roman d’une grande sensibilité sur les liens puissants qui nous lient au passé.
La Maison des Hollandais est donc tout à la fois un conte tragique et une vaste saga qui s’écoule des années soixante au tout début de ce siècle (…). L’oeuvre est romanesque. Elle se lit d’une traite. Mais sa finesse d’analyse en fait aussi un grand moment de mélancolie.
Un très beau roman sur ce passé qui nous hante, par l'auteure d'Orange amère.
Ann Patchett a du talent, celui de bouleverser la chronologie, de maîtriser l’art du rebondissement et de ne distiller qu’au compte-gouttes tous les pans de l’histoire. Un roman captivant.
Ann Patchett est une conteuse hors pair.
C’est tendre, délicat, touchant. Une histoire formidable basée sur la relation fraternelle contée avec une plume magnifique.
Tout sonne remarquablement juste dans le récit de cette famille dysfonctionnelle. (...) Un roman magnifique où les émotions sont au rendez-vous.
Faisant de cette maison le personnage principal de son roman, cristallisant tous les autres, Ann Patchett livre un récit sur la famille, l’enfance et les illusions perdues. (...) Son écriture est toujours aussi délicate et son analyse des liens familiaux toujours aussi pertinente. Un véritable plaisir de lecture.
Traduit par l’écrivaine Hélène Frappat, également traductrice d’Orange amère, on retrouve avec délectation l’écriture limpide et si plaisante d’Ann Patchett, et ce savoir-écrire si particulier des écrivains américains. Une pépite de la rentrée littéraire que je vous recommande chaudement.
On retrouve le talent d’Ann Patchett et cette brillante capacité à sonder l’âme humaine, même dans ce qu’elle peut avoir de plus contradictoire.
Comme à son habitude, Ann Patchett se montre une fine observatrice de la nature humaine et maîtrise à merveille le vieillissement d’un ensemble de personnages sur plusieurs décennies. Et elle confirme qu’elle est une conteuse hors pair. (...) Une réussite !
Après avoir vivement apprécié Orange Amère, je me retrouve aujourd'hui à vous recommander tout aussi vivement ce roman que j'ai dévoré et adoré ! Faites-moi confiance, poussez la lourde porte d'entrée et entrez, entrez admirer la maison des Hollandais.
Ann Patchett nous prouve, avec son écriture douce qui imprègne immédiatement le lecteur, combien le passé, toujours, malgré tout et souvent malgré nous, construit, influence, et conditionne le futur. C’est un roman des souvenirs, des questions, du pardon. Celui qui ne vient jamais trop tard.
Le lecteur s’enroule dans une prose chaude et colorée (…), se pourlèche de ce romanesque familial, de cette confiance inouïe en les pouvoirs de la fiction. (…). Tout le monde va adopter (Les héros), vouloir s’asseoir dans les fauteuils Empire d’Elkins Park, écouter le tic-tac de l’horloge comtoise avec son bateau se balançant pour rythmer les secondes. (...) Ann Patchett a écrit un livre qui brûle.
Un roman subtil sur les liens filiaux et les lieux de l’enfance.
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